Les anciens agents d’Azur Gabon floués depuis 2018, réclament 58 mois de salaires impayés
Après la fermeture de l’opérateur mobile Azur Gabon il y a près de 5 ans, les 150 ex agents de l’entreprise ont été oubliés. En effet, ces ex-agents de la maison de téléphonie mobile qui a mis la clé sous le paillasson après plusieurs mois de difficultés, sont dans une attente interminable. Ils réclament le paiement par leur ex employeur USAN Gabon de 58 mois de salaires impayés. Malgré les condamnations de la justice contre l’employeur, le calvaire de ces pères et mères de famille se poursuivit toujours.
« Actuellement nous sommes à 58 mois de salaires impayés. Pendant ce temps-là, des hauts cadres essayent de tirer la corde de leur côté en se remplissant les poches au détriment de près de 150 pères et mères de famille au chômage depuis 5 ans », fustige amèrement un ancien agent. Mais que dire de leur avocat (Jean Stéphane Eyoghe) et de l’huissier (Louis Minko Mi Abo) qui ont pris la poudre d’escampette ? Leur disparition des radars et leur passivité sur ce dossier, témoignent d’une probable complicité ?
Plusieurs incompréhensions
Voici autant de questions que se posent les déflatés d’Azur Gabon, laissés pour compte. Aussi, il faut le signaler, une plainte avait été déposée à leur encontre auprès du procureur de la République. Ledit huissier serait en fuite et ne répondrait plus aux appels, il se cacherait selon plusieurs sources. Malheureusement à ce jour, les précités se seraient évanouis dans la nature. Selon des sources dignes de foi, ils seraient actuellement en possession depuis bon nombre d’années, des biens saisis à la société Azur Gabon, suite à la plainte des anciens agents d’Azur en situation d’arriérés de salaire.
Quelques biens saisis par l’huissier qui a depuis pris la clé des champs
Il s’agirait entre autre de 13 véhicules saisis au siège, des clés des véhicules et des cartes grises. Mais également, des clés d’accès aux 40 sites radioélectriques de l’Estuaire, de la clé d’accès au site technique et des équipements télécoms et énergie et bien d’autres. Au regard où cette affaire est en train de sombrer dans le laxisme et la confusion, le mensonge et les intimidations, il est bien clair que les plaignants sont les véritables perdants. Car cela fait aujourd’hui 58 mois qu’ils sont sans salaire. Ils subissent chaque jour, eux et leurs familles, des dommages psychologiques et collatéraux qui ont été engendrés par leur employeur USAN Gabon.
Une issue heureuse qui se fait attendre
Nul doute que parmi ces personnes qui réclament de l’argent à l’opérateur de téléphonie mobile, l’on comptera la centaine d’anciens agents d’Azur-Gabon qui, depuis belle lurette, attend que leur ancien employeur s’exécute après sa condamnation par la justice gabonaise en janvier 2019. En effet, la société avait été invitée à payer à l’ensemble de ses anciens employés la somme de 500 millions de FCFA à titre de provision. À ce jour rien n’a avancé et le dossier est certainement classé dans les placards.
Des biens d’Azur stockés chez l’huissier porté disparu dans la nature
Après plusieurs mois de collaboration infructueuse, les déflatés d’Azur souhaitent trouver une issue favorable à leur combat. Voilà plusieurs années que leur dossier confié au cabinet de maitre Minko n’a pas porté les fruits escomptés, bien au contraire, ils n’ont fait qu’assister à une mafia de la justice au détriment des intérêts des ex-employés d’USAN Gabon. C’est à cet effet qu’ils sollicitent l’intervention rapide, des plus hautes autorités afin de les aider à voir l’aboutissement définitif de cette affaire, car pour eux « force reste à la loi ». Affaire à suivre !
@info241.com