C’est l’une des décisions prises ce jeudi par Ali Bongo et les membres de son gouvernement réunis en conseil des ministres. Pour l’année 2023, le projet de loi de finances initial est établi à 3 602,3 milliards contre 3 295,6 milliards pour l’année 2022, soit une hausse de 306,7 milliards de FCFA.
Le conseil des ministres a adopté hier le projet de loi de finances initiale 2023 que devra étudier prochainement les deux chambres parlementaires. Selon le communiqué final des travaux de ce conseil parvenu ce matin à la rédaction d’Info241, le budget du pays sera en hausse de 306,7 milliards. Un projet de loi qui intègre les actions et projets liés à l’emploi des jeunes, l’éducation, la formation professionnelle, la route et la santé.
« Ce projet intègre également les obligations constitutionnelles à savoir le Recensement général de la population, l’organisation des échéances électorales à venir ainsi que les recommandations issues du débat d’orientation budgétaire de juin 2022 », souligne le communiqué de la présidence gabonaise. Les ressources de trésorerie et de financement sont établis à 1 152,9 milliards de FCFA contre 960,1 milliards de FCFA en 2022, soit une hausse de 192,8 milliards de FCFA.
En ce qui concerne les dépenses budgétaires, elles sont évaluées à 2 124,5 milliards de FCFA contre 2 102,2 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une augmentation de 22,3 milliards de FCFA, imputable principalement aux charges financières de la dette. Dans le détail, les charges financières de la dette s’établissent à 357 milliards de FCFA contre 330,1 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une hausse de 26,9 milliards de FCFA liée aux engagements envers le marché financier.
Les dépenses de fonctionnement se chiffrent à 1 241,4 milliards de FCFA contre 1 247,2 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une baisse de 5,8 milliards de FCFA. Les dépenses d’investissement s’établissent à 297,6 milliards de FCFA contre un niveau de 325,7 milliards de FCFA. Les autres dépenses, portant notamment sur le contentieux de l’État et les plans sociaux, sont prévues à 47,9 milliards de FCFA.
Enfin, les charges de trésorerie et de financement, se chiffreraient à 1 373,6 milliards de FCFA contre 1 097,2 milliards de FCFA en 2022, soit une hausse de 276,4 milliards de FCFA consécutive à l’émission de titres publics sur les marchés financiers dans le cadre de la réalisation des opérations de gestion active de la dette.
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