Vers la fin des ngangas à la sauvette et autres charlatants du dimanche ? Les autorités gabonaises auraient pris récemment 5 arrêtés pour réguler ce secteur en proie à toutes les dérives. Désormais l’exercice de la médecine traditionnelle est conditionnée par plusieurs préalables dont une autorisation du ministère de la Santé.
Deux arrêtés ont été signés dernièrement par le ministre de la Santé gabonais, Léon Nzouba, pour réguler ce secteur médical traditionnel : l’un fixant les conditions d’exercice de la médecine traditionnelle et l’autre les conditions d’ouverture des structures de soin de médecine traditionnelle.
La mise en branle de ces différents textes répond, cependant, à plusieurs étapes dont la première est l’identification de tous les tradi-praticiens du Gabon. Une phase de recensement qui a déjà été effectuée à l’intérieur du pays et qui va s’étendre jusqu’à la fin du mois de mars.
En rapport avec la médecine libre, les nouvelles orientations s’articulent essentiellement autour des conditions d’autorisation d’exercer et celles liées à l’ouverture de structures sanitaires par les nationaux et les expatriés notamment, adeptes de l’anarchie dans ce secteur. L’objectif général, serait d’en finir avec les charlatans qui ternissent la renommée des tradipraticiens et de ne garder que les professionnels de ce secteur qui travailleront complémentairement avec les médecins modernes.
Autre innovation, la mise en place d’un diplôme national d’infirmier et le souhait du ministre de la Santé de voir ces établissements s’arrimer à cette nouvelle disposition sur le long terme.
Avec l’Union
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