Journée internationale du Bonheur : le Gabon 106e mondial sur 146 pays !

Le 20 mars a été proclamée la Journée internationale du Bonheur, en 2011. Le Rapport sur le Bonheur est publié depuis 2012. Il s’agit d’un calcul accumulé des données relatives aux trois dernières années, en prenant compte du produit intérieur brut (PIB) par personne, de l’aide sociale, de la liberté individuelle, de l’espérance de vie en bonne santé, de la générosité et de la perception de la corruption.

Selon l’étude, la Finlande est le pays le plus heureux, contrairement à l’Afghanistan qui est le plus malheureux. Le Danemark, l’Islande, la Suisse, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Suède, la Norvège, Israël et la Nouvelle-Zélande suivent la Finlande, en tête de liste. En bas de la liste, la Zambie, le Malawi, la Tanzanie, la Sierra Leone, le Lesotho, le Botswana, le Rwanda, le Zimbabwe, le Liban viennent accompagner l’Afghanistan.

Le Gabon est ainsi le 106e mondial avec 4 958 points, derrière le Congo (99e), le Maroc (100e), le Mozambique (101e), le Cameroun (102e), le Sénégal (103e) et le Niger (104e). Sur le plan sous-régional, le pays d’Ali Bongo est avant dernier car ne devançant que le Tchad (130e). Le pays du bonheur est la Mauritanie (52e) qui demeure le pays africain le mieux classé pour cette édition 2022.

Le Gabon fait tout de même mieux que des pays tels que la Guinée, le Ghana, le Burkina Faso, le Benin, les Comores, l’Ouganda, le Nigéria, le Kenya et la Tunisie. Il faut dire que le Gabon gagne tout de même 6 places dans ce classement car classé en 2021 112e mondial sur 149 pays avec 4 852 points.

Les États-Unis se classent au 16ème rang, suivis immédiatement par le Royaume-Uni. La France n’en est pas loin, au 20ème rang : c’est sa meilleure performance jusqu’à maintenant. Ce n’est pas le cas pour le Canada, 15ème de la liste, qui a retrouvé son pire niveau, juste au-dessous de l’Allemagne. Le Brésil se classe au 38ème rang, le Japon au 54ème, la Chine au 72ème, la Russie au 80ème rang.

Ces trois dernières années, l’étude souligne bien les traces de la pandémie de Covid-19 qui a frappé le monde entier, non seulement en termes de santé et de finances mais aussi de psychologie. Le rapport indique un changement concernant les comportements prosociaux : ils étaient plus élevés chez les pays de l’Europe de l’Ouest par rapport à ceux de l’Est, soit 38% et 24% respectivement. En 2021, ces taux sont passés à 40% tous les deux.