Horreur à Port-Gentil : une fillette de 9 ans violée et tuée atrocement par son voisin pédophile
Un nouveau cas de meurtre a été enregistré dans la capitale économique gabonaise. Le 6 novembre, le corps sans vie d’une fillette de 9 ans a été découvert ligoté dans le domicile de son voisin. Le présumé meurtrier qui serait bien connu des services judiciaires, l’aurait violée avant de l’enlever la vie. Un meurtre effroyable qui laisse la ville de Port-Gentil sans voix depuis 48h.
La capitale économique gabonaise a atteint un pic de criminalité, et la soirée du mercredi 6 novembre, a été particulièrement noire pour les riverains du quartier Matiti 1. Ce jour-là, Anthony Koumba Makanga, un Gabonais d’une vingtaine d’années, a été arrêté par les éléments de la police judiciaire pour le meurtre d’une fillette de 9 ans. Selon des sources, le présumé auteur aurait attiré la gamine dans son studio sous un faux prétexte, l’ayant ligotée, bâillonnée et violée sauvagement.
Un meurtre indicible
« Il y a eu meurtre dans le quartier, la jeune fille a été retrouvée morte sous un coussin. Il s’est enfermé avec l’enfant qu’il a violée en l’attachant », explique Andy Therence Mounguengui Tchinga, oncle maternel de la fillette. C’est en fracturant la porte de la maison louée par le présumé auteur que la famille, inquiète de l’absence de la mineure, a fait la macabre découverte vers 19 heures. Allongé sur le canapé, sous lequel il avait caché le corps de sa victime, le jeune homme n’a montré aucun remord.
La victime retrouvée enveloppée et attachée par son bourreau
« On l’a trouvé attaché, ligoté et étranglé sans pitié. Il a aussi abusé d’elle sexuellement. Il était tranquillement installé sur le canapé en train de regarder la télévision quand nous avons forcé la porte », relate à Info241 Andy Therence Mounguengui Tchinga. Pendant plus de cinq heures, la mineure a fait l’objet de recherches intenses menées par ses parents. C’est l’insistance de la famille qui a permis de découvrir l’irréparable.
Le meurtrier sauvé par la police
« En journée, on lui avait demandé où était l’enfant avec le tupperware. Il attendait certainement le bon moment pour se débarrasser du corps et accuser les enfants du quartier », accuse l’oncle maternel. Sur les lieux du crime, une machette et des traces de sang laissaient présager la culpabilité du présumé auteur, qui, suite à cette découverte, a failli subir une justice populaire. L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de calmer la foule en colère.
Les riverains sans voix, mercredi soir
« Il avait une machette pour intimider l’enfant. Il n’a même pas purgé sa peine pour avoir tenté de tuer sa grand-mère. Le président doit faire preuve de sévérité dans cette affaire. La loi doit être appliquée ! », clame Andy Therence Mounguengui Tchinga. Actuellement hospitalisé à N’tchengué, le présumé auteur, un récidiviste bien connu du milieu carcéral, est soigné sous surveillance médicale. Il avait déjà été incarcéré pendant près d’un an pour avoir agressé sa grand-mère.
@info241.com