Gabon : Un voisin-violeur prend 30 ans de prison pour avoir abusé d’une gamine de 12 ans

La justice gabonaise a une nouvelle fois été appelée à trancher dans une énième affaire de viol sur mineure impliquant un voisin pédophile. Il s’agit d’un compatriote de plus de 40 ans, père de deux magnifiques fillettes, qui s’en est donné à cœur joie d’abuser de la fille de ses voisins âgée de 12 ans. Un crime pour lequel il a écopé mercredi devant la Cour criminelle de Port-Gentil d’une peine de 30 ans de prison assortis d’un sursis de 15 ans.

Selon les procès-verbaux, les faits remontent au mois de novembre 2020 dans un quartier chaud de Port-Gentil. À cette période, le petit frère de la victime informait leur mère que l’adolescente n’avait de cesse, depuis plusieurs mois, de rentrer et de revenir de chez Rodrigue Revaza. Paniquée, la mère de famille a pris sa fille en sandwich afin de lui tirer les vers du nez, suite à sa présence chez cet homme qui pourrait être son père.
Le pot aux roses
Face à sa mère, l’adolescente a craché le morceau en précisant, dans une révélation froide, qu’en son absence le nommé Rodrigue Revaza, sous prétexte malsain, l’envoyait chez le boutiquier du quartier faire quelques petites courses, dans le but qu’elle rentre chez lui afin de passer des moments intimes. Là-bas, à deux reprises, il a satisfait avec aisance sa libido avant de remettre à la gamine la modique somme de 2 000 FCFA.
Le mis en cause et ses avocats
Dans une colère responsable, la mère de la victime a emmené sa fille auprès d’un gynécologue assermenté, où la défloration de la mineure a été attestée après consultation clinique. Ce qui l’a poussée à déposer une plainte auprès des bureaux de la Police judiciaire de la capitale économique de la ville de sable. Munis de cette information, les enquêteurs ont procédé rapidement à l’arrestation de cet homme.
Reconnaissance des faits
Lors de l’enquête préliminaire, Rodrigue Revaza a sans difficultés avoué les faits qui lui étaient reprochés, en précisant avoir pénétré sans capote la jeune victime à plusieurs reprises. Chez le magistrat instructeur, le mis en cause a, comme une lettre à la poste, réitéré ses précédentes allégations, en ajoutant que c’est la victime qui serait entrée chez lui à plusieurs reprises.
Une autre vue de l’audience d’hier
Il a ajouté notamment que, le 11 novembre 2020, pendant qu’il lavait ses effets, la demoiselle serait rentrée dans sa pièce à coucher avec la robe logée à son torse, sans slip, et lui aurait dit « être prête » à passer à l’action. Lui jetant un regard cupidon en se précipitant sur ses bras, l’accusé, en érection sur une pente de 90°, n’a pas hésité à pénétrer la gamine sans protection.
Le mode opératoire du voisin-violeur
Pour évidemment mieux pénétrer la mineure, il a avoué avoir soulevé les jambes frêles de la petite avant de la balancer sur son lit. Excitée à son tour, la gamine s’est retournée pour se placer sur Rodrigue Revaza et laisser rentrer aisément la verge de celui-ci. Sentant la venue de sa semence, le quarantenaire est rapidement allé se retirer pour jouir dans la douche.
Le public présent
Dans un deuxième acte, ayant été averti des douleurs au bas-ventre par la gamine, Rodrigue Revaza dit s’être contenté de frotter la tête de son pénis sur les parois vaginales de l’adolescente, âgée de 12 ans au moment des faits. Entendue lors de l’audience, la mineure n’a pas démenti l’histoire relatée par l’accusé, mais a précisé qu’à plusieurs reprises, au lieu de l’envoyer faire ses commissions, il la tirait violemment vers sa chambre pour abuser d’elle. Qu’après l’acte, il la menaçait de représailles si elle en parlait à sa famille.
La défense de l’accusé plaidant coupable a sollicité des circonstances atténuantes et le sursis face aux 15 ans de prison réquisitionnés par le ministère public. Le verdict était fatal pour Rodrigue Revaza. Ce dernier, selon les circonstances aggravantes de l’entier dossier, a été reconnu coupable du crime de viol sur mineur de moins de 18 ans, puis condamné à une peine de 30 ans de prison, dont 15 ans assortis du sursis, et à 800 000 FCFA d’amende.
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