Députés et sénateurs gabonais de retour de vacances pour une session désormais unique
C’est ce vendredi que s’est tenue la rentrée parlementaire gabonaise : l’Assemblée nationale en matinée puis le Sénat l’après-midi. Une rentrée sous le coup de la récente modification de la Constitution d’Ali Bongo qui institue désormais une session unique pour ces deux chambres. Ainsi, les parlementaires gabonais resteront en service sans discontinuité jusqu’au dernier jour ouvrable de juin. Une session unique où les attendent déjà des dossiers polémiques pris en conseil des ministres durant l’intersession parlementaire.
Les parlementaires gabonais ont fait ce vendredi 1er octobre, leur rentrée parlementaire, chacun dans leur hémicycle. Plutôt que des deux sessions traditionnelles jusque-là, leur travail devra s’effectuer en une unique session qui court désormais jusqu’en fin juin de chaque année. Une « innovation » due à la modification de l’article 41 de la Constitution, récemment validé par les mêmes parlementaires.
Une vue du palais de l’Assemblée nationale
Sur leur table, plusieurs textes déjà polémiques les attendent. Il s’agit notamment des nombreux projets d’ordonnance pris par l’exécutif au cours de l’intersession parlementaire qui a couru de juin à ce 30 septembre. Parmi eux le projet de modification des conditions d’éligibilité à la présidence de la République, la loi organique sur le triumvirat qui devra prendre les rênes du pays en cas d’indisponibilité ou de vacance du pouvoir.
Ali Bongo et son gouvernement ont décidé d’éloigner du fauteuil présidentiel des gabonais en poste à l’étranger et ceux n’ayant pas résidé dans le pays au cours des deux années précédant la présidentielle. Un texte controversé et jugé discriminatoire qui a tout de même toutes ses chances d’être validé par les deux chambres parlementaires, contrôlées à plus de 90% par les seuls députés du parti d’Ali Bongo.
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