Gabon : autopsie d’un émirat, pré-carré français vidé de ses rêves par le clan Bongo-PDG
L’œil du citoyen qui scrute la société gabonaise dans son ensemble réapparaît après un temps de silence et d’observations afin d’affiner son examen de l’état actuel du pays. Nous sortons de cette période de latence après une actualité dense et riche en rebondissements et de leçons politiques. Notamment, les énièmes épisodes des publications par Mediapart, Le Monde et plus récemment ’’L’œil du 20h’’ de France 2 autour des abus du pouvoir, les pillages lancinants et enrichissements illicites du clan Bongo.
A cela s’ajoute les énièmes violations des libertés publiques et les nouvelles preuves du non-respect de la Constitution par le pouvoir illégal et illégitime du BOA royal. Avec pour toile de fond une hypocrisie française des plus accrues sur le destin détourné de toute une Nation au nom de leurs précieux intérêts cupides et égoïstes.
Au moment où le pouvoir du Bord de mer s’active souterrainement à inciter le président Français, François Hollande à effectuer une visite qui s’annonce déjà très controversée au Gabon, l’œil du citoyen rappelle à la « Collabo France » qu’elle payera les conséquences, sans commune mesure, de son soutien aux pouvoirs dictatoriaux en Afrique. Et singulièrement son alliance incestueuse avec Omar Bongo. Ce dernier étant la racine originelle de tous les maux Gabonais.
Le Gabon est un pays où le pillage et les détournements des deniers publics du contribuable gabonais sont la marque de fabrique et le mode opératoire du sommet de l’Etat. Pays, où l’impunité, la violation flagrante des dispositions constitutionnelles par les institutions sensées l’incarner constituent une règle d’or pour faire perdurer un pouvoir clanique.
Depuis plus de 50 ans, après le spectacle inavoué du "soleil des indépendances", le rôle déstabilisateur que l’œil du citoyen qualifie de parjure, opéré par la France dans ce jeu de pouvoir malsain semble totalement manipulateur et destructeur du ‘’Rêve Gabonais’’.
La France’’ via ses réseaux Françafricains, serait-elle traduite en justice par un tribunal international pour crime contre l’humanité pour son action au Gabon et en Afrique ?
En attendant que justice soit faite, surement après un autre partage des antédiluviennes puissances coloniales du gâteau africain à Berlin, pendant ce temps, le Peuple Gabonais demeure encellulé par un système politique qui le condamne à vivre dans une pauvreté injurieuse.
De surcroît, dans un pays ayant une superficie très moindre à comparer aux grands pays africains avec de grands taux de population. Une nation qui a l’atout d’avoir une faible population. Et qui est emplie des ressources pétrolières abondantes, avec un sous-sol et une nature extrêmement riche et florissante (bois, manganèse, or, diamant, fer, uranium, niobium sans compter les atouts des richesses maritimes).
Mais curieusement, le Gabon, pré-carré français, est un pays ou l’électricité, l’école, la formation universitaire, l’emploi, la santé publique, l’autosuffisance alimentaire, l’industrialisation, l’emploi, sont toujours des secteurs en chantiers. Et ce, après un demi-siècle de pseudo indépendance.
Bien entendu, car l’œil du citoyen est très lucide que la France a gardé sous « scelle néocolonialiste Françafricain » le Gabon pour continuer l’exploitation sans vergogne de ses richesses naturelles dont (les plus flagrantes sont la manne pétrolière, le manganèse, le bois, l’uranium, les ports…).
La belle France, donneuse de leçon et d’exemplarité de démocratie, maintien dans les pays autonomes d’Afrique dits démocratiques, anciennes colonies, « un Nazisme Monétaire ». Qui s’illustre par un impérialisme financier perceptible via le FCFA (Franc des colonies françaises d’Afrique, instauré par De Gaulle).
Mais aussi, par l’exploitation abusive des avoirs économiques des pays qui utilisent cette monnaie autodestructrice dont les bénéfices sont monnayés à la Banque de France de la République française, « pays de Droits de l’Homme » et de la « Liberté ».
L’œil du citoyen accuse la France de perpétuer des pillages abusifs qui freinent depuis plus de 50 ans, la croissance économique partagée au Gabon. Et ce, au détriment du développement réel du pays et du bien-être du Peuple Gabonais. Ceci, par un plan immoral canalisé par le soutien du dictateur-pilleur Omar Bongo et de tout son clan familial. Sans oublier tous leurs affidés, membres des familles Bongo et du parti au pouvoir (PDG) qui s’enrichissent au détriment du développement national du pays.
Après une gestion de plus de 48 ans par un même système politique véreux, aux mains d’une seule famille, Bongo, issue du patriarche Albert Bongo, ex collabo, agent de renseignement depuis la fin des années 1950 de l’un des cabinets mafieux du pilotage colonial, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), pistonné par Jacques Foccart, perfide Monsieur Afrique de l’immuable Général De Gaulle.
L’œil du citoyen, le Peuple Gabonais aussi, sont conscients que depuis le début de l’exploitation pétrolière au Gabon dans les années 60, avec une mainmise des sociétés françaises (Elf, Total) un actionnariat illégal de ruine (article 14 de la Constitution du Gabon) est tenu des mains de fer, par la famille Bongo. En étroite collaboration avec tous les pouvoirs politiques Élyséens.
C’est ce qui explique notamment que la production pétrolière (50% du budget de l’Etat) qui a atteint tout de même, un pic en 1997 avec un plafond record de 18,56 millions de tonnes n’a jamais servi réellement à l’effloraison économique qui garantirait un bonheur sans conteste au Peuple Gabonais.
Les fourmillantes mallettes de milliards distillées aux hommes politiques français proviennent du Trésor Public Gabonais
Pierre Péan fait état dans son brûlot, "Nouvelles africaines. Mensonges et pillages au Gabon", à la suite de "La République des mallettes", par un éclairage documenté via des données empiriques à l’œil du citoyen du rôle de la France dans le maintien de « ses gouverneurs noirs » au sommet des États riches en ressources naturelles. Notamment sur le système d’exploitation des richesses gabonaises par la France. Premier bénéficiaire des pouvoirs dictatoriaux en Afrique.
C’est un cercle vicieux Françafricain dans lequel toutes les autorités politiques françaises au sommet de l’Etat n’ont pas pu se départir. Reste à voir ce que l’impopulaire François Hollande fera. Au demeurant, la continuité de la Françafrique sous Hollande n’étonnera pas le Peuple Gabonais. Car on ne change pas l’équipe et le système d’enrichissement illicite qui maintien la France sous injection financière continue. Alors, il faut comprendre où vont tous ces milliards gabonais qui sont ponctionnés bien entendu des caisses du Trésor Public Gabonais.
Tous ces milliards accumulés par le Gabon lors de ses moments de floraison économique du fait du boom pétrolier ont servi à enrichir gracieusement la famille Bongo et leurs fidèles serviteurs. Il suffit de jeter un œil sur le luxueux et faramineux héritage immobilier et financier qu’Omar Bongo lègue à sa progéniture.
L’œil du citoyen et le Peuple Gabonais avec le constatent aussi à travers le train de vie royalement opulent du clan Bongo et de tous leurs affidés. Dont les plus caractéristiques sont lisibles par les achats compulsifs de Pascaline Mferri Bongo (reportage sur les dettes colossales à la société française, Blue mende, qu’elle fait financer par l’argent du contribuable gabonais par le canal de la présidence de la république) et de son frère Ali Bongo (reportage sur son parc automobile diffusé par France 24).
Par ailleurs, nos deniers du Trésor public qui auraient pu financer, la construction des routes bitumées, de faire perdurer notre compagnie aérienne, Air Gabon, de construire des hôpitaux aux normes modernes, des écoles, universités et des centres de recherches de pointes dans tout le Gabon, ont été dilapidés par des délires richissimes des rêveries royales de la famille Bongo.
Selon le journaliste d’investigation, ancien coopérant français, témoin vivant d’un pan de l’histoire du Gabon, Pierre Péan qui a mené moult enquêtes sur le sujet (La République des mallettes, Affaires africaines, Nouvelles affaires africaines), les milliards gabonais ont servi à financer l’ensemble des partis français. Partant de l’ancien RPR, sous l’ère Chirac, un soutien massif financier d’Omar Bongo qui se chiffre environ à 20 millions d’euros selon Péan.
En passant par l’UMP de Sarkozy, Péan révèle dans ses ’’Nouvelles Affaires africaines’’, la juteuse somme de 10 millions euros décaissés par Omar Bongo pour financer sa campagne de 2007. Les mallettes garnies des sommes colossales provenant des caisses publics du Gabon, nous éclaire Christine Deviers-Joncour (La Putain de la République) ont atterri en avril 1981, jusqu’à la rue Solferino sous l’ère de François Mitterrand.
Même le très froid, Front National (selon Péan 1,5 millions d’euros deniers publics gabonais auraient été empochés par Jean Maie Lepen) dont les partisans crachent sans cesse sur la population immigrée africaine notamment, a une dette morale et financière envers l’ensemble du Peuple Gabonais.
Le Peuple Gabonais aspire à l’alternance démocratique : halte aux opérations des services secrets français DPSD-SAC
Pour rester un tant soit peu optimiste sur notre manne pétrolière qui s’ahane selon les prédateurs boulimiques de Delta Synergie, l’œil du citoyen rappelle à toutes fins utiles, que selon les inventaires officiels du Ministère du pétrole gabonais, la production journalière actuelle est toujours de l’ordre de 230 000b/j. Malgré la chute du coût du baril du pétrole, le maintien du prix du baril exporté à un niveau historiquement fort se traduit par une contribution élevée du secteur pétrolier au budget de l’Etat gabonais (de l’ordre de 50%).
Les réserves sont estimées à 2 milliards de barils, ce qui représente 0,1% du total mondial. L’œil du citoyen vous livre un indice qui nous aide à comprendre pourquoi Ali Bongo et son clan, Légion étrangère branleront tous les gris-gris du vaudou béninois et les réseaux élyséens Françafricains pour se maintenir au pouvoir à tout prix. Et ce, au détriment des aspirations du Peuple qui rêve d’un changement et d’une alternance politique démocratique.
C’est pourquoi le Peuple Gabonais doit organiser et ériger une insurrection populaire afin que les élections présidentielles de 2016 ne se tiennent pas avec de telles personnages clairement inféodées au pouvoir du BOA royal à la tête des institutions sensées être impartiales (Cour Constitutionnel, Justice, CENAP, Ministère de l’intérieur, CNC) verrouillées pour l’adoubement de l’enfant gâté royal qui assouvi ses rêves d’ados.
Selon le président de Survie, François-Xavier Verschave, tous les crimes aussi bien humains (guerres dans les deux Congo, génocide rwandais..) que financiers, qui se fomentent dans le giron politique gabonais et africain francophone s’articulent depuis l’époque de De Gaulle autour des réseaux Françafricains, sous la supervision des services secrets français notamment « la mafieuse » Direction de la protection de secret défense (DPSD), le groupe 11 (Elf, en allemand) et du Service d’action civique (SAC).
Il faut donc que les autorités politiques, toutes confondues, de la République Française, berceau des Lumières obscurantistes "civilisent" leurs milices, mercenaires nommés les « Barbouzes du SAC », services secrets mafieux des renseignements (SDECE). La mémoire historique Gabonaise n’oubliera jamais que ces agents Français ont le sang de nombreux Gabonais, dont les courageux militaires qui ordonnèrent le coup d’Etat pacifique du 19 février 1964. Que les héritiers de Pierre Debizet (ancien patron du SAC, service de renseignements français qui opère en Afrique depuis le Gabon) et de Bob Denard cessent leurs basses besognes mesquines.
Rappelons, que malgré le discours séduisant de La Baule du 26 juin 1990, tous ces collabos avec la bénédiction de l’Elysée et sous l’impulsion d’Omar Bongo, dictateur Chevalier d’honneur des pillages des deniers publics Gabonais, en complicité avec le famélique curé excommunié, Paul Mba Abessolo ont empêché jadis, que la démocratie populaire gabonaise puisse s’exprimer avec vigueur dans les faits.
Notamment, lors des premières et dernières élections présidentielles libres (mais truquées sous le magister de la France) de 1993. En attendant, le Peuple Gabonais est plein d’espoir quant à une alternance politique démocratique afin que justice soit faite sur tous ces crimes et pillages susmentionnés.
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