Accusée de causer la pénurie de sucre au Gabon, la Setrag se défend et contre-attaque !
La pénurie de sucre qui secoue actuellement la capitale gabonaise depuis plusieurs semaines ne serait pas dû aux problèmes de transport ferroviaire comme a voulu se dédouaner la Sucrerie africaine (Sucaf) du Gabon. La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a hier, au cours d’un point de presse, battu en brèche ses accusations qui seraient totalement infondées.
La filiale du géant français Eramet, Setrag, n’est en rien liée à l’actuelle pénurie de sucre observée dans le Gabon. L’entreprise privée a ce jeudi à Libreville, via sa directrice commerciale Ginette Lalet, tenu à répondre aux nombreuses allégations distillée sur l’entreprise ferroviaire où est acheminé 80% de la cargaison de la Sucaf. Les difficultés d’approvisionnement des villes en sucre ne serait en rien liée au chemin de fer et ses récents déboires.
La responsable de la Setrag hier
« La Setrag ne peut assumer la responsabilité d’une quelconque rupture de sucre, la distribution dans les surfaces de vente ne relève pas de notre champ de compétence », a déclaré hier Ginette Lalet à son bureau. « Il n’y a pas de stock de sucre en souffrance dans les gares, que ce soit à la gare de Franceville ou de Moanda. Nous n’avons pas de stock de sucre à transporter », s’est dédouanée la responsable.
A en croire Setrag, le problème viendrait directement de Sucaf Gabon et de son partenaire logistique. « Nous sommes liés contractuellement aux logisticiens et non aux producteurs. Le sucre est produit par une entreprise, cette entreprise a un contrat avec un logisticien et nous avons le contrat de transport avec le logisticien », a conclu la responsable commerciale.
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