Depuis le début des 13es Jeux africains à Accra, au Ghana, le 8 mars dernier, les sportifs gabonais peinent à décrocher une médaille. Malgré leurs efforts, les ambassadeurs du sport gabonais ne sont toujours pas parvenus à décrocher la moindre médaille. Après les revers subis par les pongistes, les karatékas et les nageurs, le tour est revenu ce jeudi aux judokas de tomber un par un.
Le judo gabonais, qui avait brillé lors des précédents Jeux africains de 2019 à Rabat (Maroc) avec trois médailles était la dernière lueur d’espoir dans cette moisson 2023 avant les taekwondoïstes. Mais pour cette édition ghanéenne, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu.
Le combat d’hier du porte-étendard de la sélection gabonaise
Karène Agono Wora (-78 kg) pourtant parée d’or lors de la précédente édition, a été éliminée hier dès le premier tour par la Nigériane Azeez Adjidja, en seulement 22 secondes de combat, sur ippon. Marthe Avaro, dans la catégorie des plus de 78 kg, a également subi le même sort, pliant face à l’Algérienne Sharaf Farah sur ippon.
Ces contre-performances soulignent les défis auxquels sont confrontés les sportifs gabonais. Outre les obstacles sur le terrain, tels que la concurrence féroce et le niveau élevé des adversaires, les athlètes doivent également faire face à des problèmes structurels et organisationnels. Le manque de soutien financier et logistique, ainsi que le désintérêt des dirigeants sportifs, entravent le développement du sport dans le pays.
De plus, il est clair que certains athlètes sont eux-mêmes confrontés à des défis personnels, tels que le manque de concentration ou de préparation adéquate. Le sport exige un engagement total et une discipline rigoureuse, et tout relâchement peut avoir des conséquences désastreuses sur les performances.
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