Présidentielle 2025 : les membres de la Commission d’aptitude linguistique installés ce jeudi !
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La course pour se porter candidat à la présidentielle gabonaise du 12 avril est grandement ouvertement ce jeudi. Ce même jeudi, la ministre de la Culture, Armande Longo-Moulengui, procédera à l’installation officielle des 11 membres de la Commission d’aptitude linguistique. Cette instance aura la mission cruciale d’évaluer et de délivrer l’attestation de maîtrise d’une langue nationale aux candidats à l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Une étape obligatoire pour tous les prétendants au fauteuil présidentiel, conformément aux nouvelles dispositions du Code électoral et son article 170.
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La commission est composée de Fausther Mickolo, Théodorine Nto Amvamame, Paul Maixent Moussinga, Gouedard Allogho Obame, Grâce Mélissa Mboumba, Théophile Lhyé Moubassango, Cécile Zue Zang, Pauline Ntsangha, Pierrette Renamy, Francis Mouity Mboumba et Marie-Louise Yendi. Ces membres, aux profils divers, auront la charge de vérifier la capacité des candidats à s’exprimer couramment dans l’une des langues nationales du Gabon, critère désormais déterminant pour valider une candidature.
Cette installation intervient alors que, ce même jour, s’ouvre officiellement le dépôt des candidatures auprès de la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendums (CNOCER), dans les locaux du ministère de l’Intérieur. Les aspirants à la magistrature suprême devront ainsi présenter leur dossier complet, incluant l’attestation d’aptitude linguistique, pour être éligibles à la course présidentielle.
Avec cette double échéance, le processus électoral entre dans une phase décisive. Les candidats devront non seulement réunir les conditions administratives requises, mais aussi prouver leur maîtrise d’une langue nationale, un critère qui suscite encore des débats au sein de la classe politique et de l’opinion publique.
Alors que les premières candidatures devraient être déposées dans la journée, les regards restent tournés vers la commission linguistique, dont les premiers examens d’évaluation détermineront qui, parmi les postulants, pourra officiellement briguer la magistrature suprême.
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