Per diems du Dialogue national : les participants aux aguets, les militaires gardent le suspens !
La question brûlante des per diems que percevront les commissaires, journalistes et autres participants au Dialogue national inclusif fait rage, alimentant les rumeurs et les spéculations sans fin. Une manne qui devrait atterrir dans leurs poches après plus d’une vingtaine de jours de durs labeurs pour le renouveau du pays. Sauf que depuis, le secret semble très bien gardé par les organisateurs de ces assises.
À quelques jours de la fin du Dialogue national inclusif, les spéculations vont bon train. Combien toucheront les participants au Dialogue ? Des montants fusent de partout, mais qui détient la véritable version des faits ? Apparemment, personne. À tel point qu’un commissaire cité par l’Union s’est récemment interrogé sur le mystère qui entoure ces sommes d’argent, se demandant ironiquement comment les militaires parviennent à garder un tel secret.
Un secret bien gardé
Et pour ajouter du sel à la plaie, il ajoute : « Si cela avait été les civils, nous serions déjà noyés sous les détails croustillants ». Eh bien, il semble que nos vaillants militaires aient pris à cœur la leçon de l’ancien Premier ministre d’Omar Bongo, feu Léon Mébiame Mba, selon laquelle « l’argent n’aime pas le bruit ». En effet, ils semblent avoir adopté cette maxime avec zèle, reléguant les civils au rang de bavards impénitents, tandis qu’eux-mêmes gardent leurs secrets bien cachés.
Des commissaires lors des travaux hier
Pendant que les civils se lamentent sur les injustices apparentes et dénoncent l’opacité des décisions, nos héros en uniforme maintiennent un silence assourdissant. Peut-être est-ce là leur manière de protéger l’intégrité des fonds publics, en les gardant bien à l’abri des regards curieux et des langues trop pendues.
L’impatience
Pourtant, la vérité demeure : tant que la lumière n’est pas faite sur cette question, les spéculations continueront de fleurir, alimentant ainsi le cynisme et la méfiance du public envers nos institutions. Car après tout, dans ce pays où la transparence semble être un mot étranger, chaque nouvelle révélation de scandale financier ne fait que renforcer l’idée que les puissants restent intouchables, tandis que les citoyens ordinaires paient le prix de leur opulence.
Alors que les débats font rage dans les couloirs du stade d’Angondjé où se tiennent les travaux, une chose est sûre : tant que la vérité sur les per diems demeurera un mystère, le public continuera de se demander qui sont les vrais bénéficiaires de cette générosité financière, qui en aura droit et surtout à combien s’élèvera-t-elle pour couvrir les frais de près d’un mois de travaux.
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