Le gouvernement gabonais a annoncé mardi, la dépénalisation des délits de presse, à l’issue d’un conseil des ministres présidé ce jour par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.« Cette ordonnance principalement dans la dépénalisation des délits de presse, la prise en compte des médias en ligne et l’identification des différents acteurs de la communication », indique le communiqué final du conseil des ministres.
Cette décision, souligne le texte, vise à doter le Gabon d’un cadre juridique moderne, arrimé aux standards internationaux.Lors de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, les journalistes exerçant au Gabon ont toujours réclamé la dépénalisation des délits de presse, rappelle-t-on.
L’idée de la dépénalisation des délits de presse a pris corps au Gabon en 2003, à l’occasion des assises de la presse francophone au cours desquelles le défunt président gabonais, Omar Bongo Ondimba avait donné son accord. Mais ses bonnes intentions n’ont pas été suivies d’effets.
L’actuel Code pénal gabonais prévoit, en cas de délit de presse, que le journaliste peut être emprisonné en fonction du délit commis et payé des fortes amendes. Le directeur de publication de l’hebdomadaire Nku’u le Messager, Norbert Ngoua Mezui est le dernier journaliste gabonais à être embastillé pour délit de presse en octobre 2006.
Avec AGP
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