Protection de l’enfance

Le gouvernement Gabonais s’en va en guerre contre les violences faites aux enfants

Le gouvernement Gabonais s’en va en guerre contre les violences faites aux enfants
Le ministre Alexandre Désiré Tapoyo (au centre) lors des travaux © 2015 D.R./Info241

Le gouvernement Gabonais est plus que jamais résolu à punir les auteurs et complices de violences et sévices commis à l’égard des enfants sur son territoire. C’est en substance, l’annonce faite hier par le ministre des Droits humains Alexandre Désiré Tapoyo, au cours de la cérémonie de restitution des travaux de l’atelier sur les violences et abus sexuels faits aux enfants de l’ONG-Samba Mwana.

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Parmi les nouvelles mesures contraignantes prises par le gouvernement de Daniel Ona Ondo, la poursuite en justice de tout contrevenant au bien-être infantile y compris les parents qui refusent d’aider leurs enfants victimes notamment ceux qui rechignent à porter plainte.

La photo de famille des participants à l’atelier sur la protection de l’enfance

Le gouvernement a également annoncé l’ouverture de cellules d’écoute au sein des structures dirigées par les collectivités locales pour recevoir et accompagner les victimes dans toutes les démarches utiles de réparation et de défense.

Alexandre Desiré Tapoyo, le ministre des Droits humains, de l’Egalité des chances et des Gabonais de l’étranger a affiché la volonté du gouvernement à lutter contre les actes de barbarisme faits aux enfants. Il affirmé sur un ton ferme : « ensemble, nous pouvons et nous devons nous engager pour que ces enfants soient libérés, et pour que l’on puisse mettre fin à ces actes de barbarie ».

Le membre du gouvernement a dressé un tableau sombre des violences sur les enfants : Les violences relevées sont physiques (châtiments corporels et emmaillotement), psychologiques (injures, frottement d’excrément sur le corps), et sexuels (inceste, viol, harcèlement sexuel, pédophilie, pornographie, excision, exploitation sexuelle).

Il a indiqué que 64% de ces abus ont eu lieu en milieu familial, 25% en milieu scolaire, et 11% dans la rue. Les deux environnements par excellence où l’enfant devrait se sentir le plus protégé sont les milieux où il subit plus de violences et d’abus sexuels.

Non sans révéler le nombre de cas enregistrés. Pour 2116 cas dénoncés, 1586 sont des abus sexuels et 530 violences. 85% des plaintes déposées ont fait l’objet d’abandon de procédures judiciaires sous les pressions familiales et la non protection des victimes.

@info241.com
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