Port-Gentil : Féfé Onanga secoue la jeunesse et tacle les anciens du régime PDG déchu
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Près de 500 jeunes ont été sensibilisés sur les enjeux politiques à venir lors d’une rencontre organisée par le groupe Féfé Onanga, le 9 février dernier, au quartier Pavés Centre Social, dans le 2ᵉ arrondissement de Port-Gentil. L’objectif de cette campagne : réveiller la conscience des jeunes face aux échéances du 12 avril prochain et dénoncer les travers de l’ancienne classe politique.
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Un appel à la mobilisation des jeunes
Face à une jeunesse encore marquée par une forte abstention lors du référendum, Féfé Onanga a lancé un message clair : il est temps de s’impliquer activement. « Il était question de demander à la jeunesse, qui représente près de 70 % de l’électorat, de prendre part au scrutin du 12 avril, car le taux d’abstention au référendum était trop élevé », a-t-il martelé samedi dans la capitale économique gabonaise.
La population présente
Conscient des mauvais résultats de l’Ogooué-Maritime lors de la consultation populaire, le leader politique n’a pas caché sa déception. Il pointe du doigt les erreurs stratégiques et le manque de renouvellement des visages politiques. « J’ai été plus que déçu, car nous nous sommes tracassés, mais lorsque le comité censé gérer le référendum est arrivé, certains ont changé de visage. Il faut le dire ouvertement, il y a des figures que les gens n’aiment plus voir », a-t-il déclaré sans détour.
Un plaidoyer pour une nouvelle classe politique
Dans un monde où la participation des jeunes en politique reste marginale, Féfé Onanga prône une transformation radicale. « Nous avons besoin d’une émergence politique, d’une nouvelle classe politique. Tant qu’elle ne sera pas là dans l’Ogooué-Maritime, les choses n’iront pas bien », a-t-il insisté, appelant à une réconciliation et à une union des forces vives de la province.
Les orateurs du jour
Pour lui, si Brice Clotaire Oligui Nguéma venait à se présenter à la présidentielle, il devrait impérativement rompre avec l’ancienne garde du régime déchu. « Il doit mettre les bonnes personnes pour mener sa campagne, mais il ne faut pas exclure. Ossimane et nous luttons pour la même cause, les résultats sont attendus », a-t-il conclu, laissant entendre que des alliances stratégiques seront déterminantes pour l’avenir politique du pays.
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