Pour avoir refusé ses avances, un gabonais de 22 ans tue à la machette sa patronne de 62 ans
Le paisible village de Mifouma, situé dans le département d’Etimboué près de la capitale économique gabonaise, a été le théâtre d’un crime glaçant le 16 octobre dernier. Emmanuel Nzabounga, un jeune gabonais de 22 ans, a sauvagement tué sa patronne, Anastasie Mouniegou, âgée de 62 ans, après que cette dernière ait rejeté ses avances.
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D’après les premiers éléments de l’enquête, le forcené nourrissait des sentiments pour sa patronne, avec qui il travaillait depuis un certain temps en tant qu’employé champêtre. Ce jour fatidique, il aurait manifesté son attirance pour la sexagénaire, mais face au refus catégorique de celle-ci, la situation a rapidement dégénéré. Fou de rage, il se serait alors saisi d’une machette pour frapper la victime à plusieurs reprises, lui assénant des coups fatals à la tête, au visage et à l’omoplate.
Le pénitencier de Port-Gentil où devrait être admis ce lundi le forcené
La sexagénaire, mère de famille respectée, ne se doutait probablement pas que son employé, bien plus jeune qu’elle, nourrissait des intentions amoureuses hors-normes à son égard. Ce refus a provoqué une réaction d’une violence inouïe. Après avoir abandpnné sa victime dans une marre de sang, Emmanuel Nzabounga a ensuite pris la fuite. Mais des indices laissés derrière lui, notamment un tee-shirt ensanglanté, ont rapidement permis aux forces de l’ordre de le localiser.
C’est en suivant le téléphone de la victime, que le meurtrier avait emporté avec lui, que les gendarmes de la brigade d’Omboué l’ont finalement appréhendé dans les environs du village. Interrogé par les enquêteurs, Il a reconnu les faits, affirmant avoir agi sous le coup de la frustration et du rejet. Le jeune homme a été placé en détention et devra répondre de ses actes devant la justice ce lundi à Port-Gentil. Il encourt une lourde peine pour meurtre avec préméditation.
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