Un gabonais de 21 ans trouve la mort à la prison de Libreville à deux semaines de sa libération
La prison centrale de Libreville a été le week-end dernier au centre d’une mort suspecte. Joey Moreau Nzui, un jeune gabonais de 21 ans, y est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’il ne lui restait que deux semaines avant sa libération. Condamné le 8 mai 2024 à six mois d’emprisonnement pour détention illégale de cannabis, il devait recouvrer la liberté sous peu.
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La nouvelle de son décès, survenu dans des circonstances encore floues, a choqué sa famille, qui était en contact régulier avec lui. Le dimanche, la veille du drame, Joey avait passé deux appels à ses parents, l’un à 16h à son père et l’autre à 20h à sa mère, rapporte ce vendredi L’Union. Le lendemain matin, ils ont reçu un appel des autorités pénitentiaires les informant de sa mort, les invitant à venir récupérer son corps, sans davantage d’explications.
Une vue intérieure de la prison
Les causes de ce décès restent pour le moment inconnues. Selon une source au sein de la prison, Joey Nzui avait mentionné une douleur à la gorge avant sa mort, mais aucun signe avant-coureur d’un tel drame n’avait été relevé. L’administration pénitentiaire a annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur cet événement tragique.
La famille du jeune homme, bouleversée par cette disparition, attend impatiemment les conclusions de l’enquête, espérant comprendre les circonstances exactes de la mort de Joey Nzui, survenue à quelques jours de sa sortie.
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