Pour Féfé Onanga, la future Constitution « n’est pas taillée sur mesure, Oligui Nguema ne l’a pas rédigée »
L’heure est à la prise de conscience. C’est dans cette vision que le groupe Féfé Onanga a échangé ce samedi avec près de 500 jeunes dans le 4e arrondissement de Port-Gentil. Aux Pavés Matiti, il s’est entretenu avec cette couche de la population pour un « oui » au référendum constitutionnel.
Le groupe Féfé Onanga intensifie ses actions de sensibilisation et de mobilisation pour un « oui » lors du vote du référendum. Le 28 septembre, il s’est engagé à éteindre les ambitions des détracteurs du « non » en se rendant en territoire hostile dans le 4e arrondissement de Port-Gentil, plus exactement au quartier Pavés Matiti, à l’antenne. Il était question de sensibiliser les riverains aux enjeux du référendum à venir. En échangeant avec eux dans cette campagne de sensibilisation sur l’importance du référendum, ce mouvement politique indépendant a encouragé les uns et les autres à se prononcer en faveur du « oui ».
Une vue des populations présentes
« Nous sommes venus sensibiliser et mobiliser les populations à soutenir la politique générale du président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema. Mais surtout, à voter oui lors du référendum », a indiqué Fèfè Onanga. L’objectif étant de mieux expliquer à leurs interlocuteurs le contexte de cette future consultation nationale. Et si cette huitième sortie a été jugée satisfaisante du fait que les invités du groupe Féfé Onanga se sont montrés réceptifs, il annonce que leur campagne se poursuivra dans d’autres quartiers de la capitale économique avec encore plus de jeunes et un message fédérateur.
« Nous disons aux jeunes que ce que nous faisons, c’est pour eux, et donc ils doivent suivre les conseils qu’on leur donne qui visent à soutenir et s’approprier le président Brice Clotaire Oligui Nguema, qui est une bénédiction », poursuit-il. Parce que les jeunes sont l’avenir de la démocratie pour la nation, selon le groupe Fèfè Onanga, il s’est donné pour mission d’engager les jeunes dans le dialogue, les actions et la prise de décision afin de contribuer à une meilleure diversité et à la création d’idées novatrices. L’ambition est de créer un environnement propice où les jeunes citoyens, en particulier les filles et les jeunes femmes, peuvent réussir et participer en toute sécurité aux processus démocratiques de leur pays sans entrave.
Féfé Onanga et les siens
« Que les jeunes ne commettent pas les erreurs que nous avons commises, il est difficile, mais nous y arriverons à les sensibiliser à chaque occasion. Pour la Constitution, elle n’est pas taillée sur mesure. Ce sont des personnes chevronnées qui l’ont rédigée, pas Brice Clotaire Oligui Nguema, et nos jeunes doivent faire de cette Constitution leur priorité. Je ne sais pas en quoi cela dérange », estime Féfé Onanga. Le 28 septembre, au quartier Pavés Matiti, ils ont longuement écouté les souhaits de leurs frères et sœurs qui, durant de longues années, ont été abandonnés par les hommes politiques milliardaires du pays. Ces derniers ont exprimé leur souhait de voir enfin leur quartier connaître une cure de jouvence grâce aux projets ambitieux de développement infrastructurel impulsés par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
« Le 4e arrondissement a tout le temps reçu des hommes politiques qui sont venus mentir et les faire dormir debout, les conséquences sont celles-là », déplore Féfé Onanga. Ignorant leurs droits et la politique sous l’ère de la famille Bongo-PDG, en pleine transition et restauration des institutions, la jeunesse Port-Gentillaise, et celle du 4e arrondissement en particulier, a décidé de prendre au sérieux les questions politiques de l’heure, en se rendant massivement à la rencontre d’échange voulue par le groupe Fèfè Onanga.
Une autre vue de cette caravane
« La gouvernance politique détermine notre condition de vie et d’existence. Si nous souffrons sur le plan social et économique, c’est à cause de la mal-gouvernance politique des personnes à qui nous avons donné des mandats. Ils nous ont trompés ! », pense le leader du mouvement Concorde et fraternité, Yves Essongué. Le groupe Fèfè Onanga, première organisation politique indépendante à s’engager sur le terrain dans la capitale économique pour édifier les populations sur les enjeux politiques de l’heure, notamment la nouvelle Constitution et le vote lors du référendum, a été soutenu par le groupe Concorde et fraternité conduit par son leader Yves Essongué. Ce dernier a longuement invité les populations à s’approprier la nouvelle Constitution en la lisant, afin que personne ne puisse faire un choix par ignorance lors du vote du référendum.
« Les Forces de défense et de sécurité sont là pour l’intérêt de la nation, et donc il nous faut saisir cette opportunité pour que le pays change. Nous devrions surtout connaître nos droits. C’est pourquoi je vous invite, au nom du groupe Féfé Onanga, à vous approprier la Constitution pour que, le jour du référendum, vous ne puissiez pas voter "oui" ou "non" par ignorance », interpelle Yves Essongué. Cinq cents jeunes ont été mobilisés à cette occasion pour obtenir des explications sur le vote de la nouvelle Constitution lors du référendum. Dans deux semaines, un autre quartier sera pris d’assaut par cette mouvance politique démocrate et socialiste.
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