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Opération Scorpion : la toile gabonaise s’enflamme sur l’état de santé de Laccruche Alihanga

Opération Scorpion : la toile gabonaise s’enflamme sur l’état de santé de Laccruche Alihanga
Opération Scorpion : la toile gabonaise s’enflamme sur l’état de santé de Laccruche Alihanga © 2024 D.R./Info241

L’apparence physique de Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet du dictateur Ali Bongo déchu par le CTRI, le 30 août 2023 a provoqué un tolet sur la toile gabonaise. En effet, à l’occasion du lancement de la session criminelle sur les détournements des fonds publics de l’Etat gabonais vendredi 24 mai à Libreville, BLA a apparût crâne rasé, tout amaigri relançant le débat sur les conditions de détention décriées à la prison de Libreville.

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L’opération scorpion diligentée par l’ancien régime despotique d’Ali Bongo commence à livrer son lot de frasques politiques. A l’image d’une série hollywoodienne, les anciens pontes et tout puissant imaginaires Ajevien du régime Bongo-PDG défilent à la barre.

A tout honneur, tout seigneur, le tour a été donné à l’ancien « messager intime d’Ali Bongo », le tristement célèbre, Brice Laccruche Alihanga de s’exprimer sur les lourdes accusations de détournements de fonds publics qui pèsent sur lui et ses affidés dont l’ancien ministre des mines, Emmanuel Tony Ondo Mba.Les deux chefs de file des BLA BOYS et de l’AJEV ont été appelés à comparaître. Accompagnés de leurs avocats dont le très engagé Maître Anges Kevin Nzigou,

BLA accompagné de son compagnon de l’AJEV au Tribunal de Libreville

Ce procès des anciens hauts cadres de la Présidence de la République et du Gouvernement Gabonais ouvert au grand public, à la presse nationale et internationale a été marqué par les stigmates que portent l’ancien directeur de cabinet du dictateur d’Ali Bongo. Tout amaigri crâne rasé, frappé qui selon une source proche de l’accusé par un cancer au sortir de sa détention qui a défrayé la chronique.

Plusieurs internautes gabonais se sont indignés des conditions de détentions à la prison centrale, où la torture des anciens affidés de Noureddin et de Sylvia Bongo Valentin fût le crédo des pénitenciers Gabonais. « Comment comprendre que de tels agissements odieux aux antipodes des droits de l’homme et du citoyen ont été perpétués sous le régime d’Ali Bongo ? Qui sont les auteurs de tels actes répréhensibles par la loi ? A quand une enquête libre et judiciaire sérieuse sur les conditions de détention à la prison centrale  » s’est interrogé un chercheur gabonais.

BLA accompagné de son avocat

Plusieurs anciens détenus, l’ONG SOS Prisonnier à chaque journée de droit de l’homme tire la sonnette d’alarme sur les conditions de détention machiavéliques et inhumaines des détenus de la prison centrale de Libreville. On se souvient de la dénonciation citoyenne de l’ancien député d’Ali Bongo, proche de l’opposant Jean Ping, arrêté dans la nuit du 31 août 2016, acquité et libéré en septembre 2022, Bertrand Zibi Abeghe qui avait décrit avec effroi son séjour dans le quartier disciplinaire appelé C.A de la prison centrale de Libreville.

La vidéo de l’arrivée de BLA au Tribunal de première instance de Libreville

Bien que les accusations présumées sur les BLA BOYS et leur gang de l’AJEV dirigés par Brice Laccruche Alihanga sont lourdes de conséquence et éclaire sur la corruption qui a gangrénée le régime d’Ali Bongo : la surpopulation carcérale, les sévices corporels, la maltraitance, la torture, les exactions sur les détenus, l’ADN de l’ancien régime peu importe leurs statuts politiques sont totalement prohibés par la justice gabonaise et internationale. De ce fait, le respect des droits des prisonniers, un traitement digne et équitable à tous doit guidé l’action des pénitenciers Gabonais. Et ce, malgré leurs condamnations judiciaires ou sur les mobiles de leurs arrestations.

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