Licenciement

Le chinois Addax Petroleum contraint de licencier 250 de ses agents au Gabon

Le chinois Addax Petroleum contraint de licencier 250 de ses agents au Gabon
Le chinois Addax Petroleum contraint de licencier 250 de ses agents au Gabon © 2024 D.R./Info241

Mauvaise nouvelle pour de nombreux agents d’Addax Petroleum Oil & Gas Gabon (APOGG), filiale du chinois Sinopec. L’entreprise pétrolière a décidé de se séparer de 250 de ses agents. La faute à la récupération des champs pétroliers d’Obangue-Irongu par l’État gabonais, conséquence directe de la fin du Contrat d’exploration et de partage de production (CEPP) de 10 ans non renouvelable. Ces employés se retrouvent depuis sous le coup d’un licenciement collectif.

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Depuis le 15 mars, le processus de résiliation des contrats individuels de travail a été enclenché pour le personnel présent sur les sites de production de Tsiengui, d’Obangue et de Rabi du géant pétrolier chinois au Gabon. Cette vague de licenciements, implacable dans sa portée, s’étendra à partir du 1er avril 2024 aux employés en poste à Port-Gentil et à Libreville, indique une note officielle de l’entreprise envoyée aux agents.

Les deux parties signant le 12 mars la rétrocession à l’Etat du permis d’Obangue-Irongu

L’impact de cette décision est loin d’être négligeable. Ces 250 agents, désormais confrontés à l’incertitude de l’avenir professionnel, se voient contraints de faire face à une réalité où la stabilité de l’emploi n’est plus garantie. La note adressée par la direction générale d’Addax, les invitant à se présenter sans délai au bureau des ressources humaines, ne fait que souligner l’urgence de la situation.

Le licenciement économique, justifié par la cession des actifs d’APOGG à Gabon Oil Company (SNHG-GOC), s’avère être une étape douloureuse pour ces travailleurs qui voient leur gagne-pain menacé du jour au lendemain. L’arrêt des activités de production par la SNHG-GOC sur les trois sites, effectif depuis le 12 mars dernier, marque un tournant brutal dans la vie professionnelle de ces employés.

Malgré l’autorisation administrative accordée par l’inspection du travail chargée du secteur pétrolier, qui a entériné ce licenciement économique, la situation reste alarmante pour ces travailleurs désormais plongés dans l’incertitude. Si environ 130 agents ont réussi à obtenir des lettres de recrutement auprès de la GOC, un nombre significatif se retrouve dans une situation précaire, risquant de rejoindre les rangs des chômeurs.

@info241.com
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