Après 6 mois de suspension et de brouille, la CEEAC réintègre le Gabon dans ses instances
Les autorités de la transition gabonaise jubilent depuis ce samedi. Et pour cause, après plusieurs mois de tension et d’isolement suite au coup d’État qui a renversé Ali Bongo, le Gabon faisait l’objet d’une suspension auprès de l’organisation sous-régionale qu’est la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Celle-ci a décidé, ce 9 mars, de lever ces sanctions, avec en prime la confirmation du maintien de son siège à Libreville.
C’est une première victoire diplomatique pour le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. La CEEAC a décidé, hier, de lever ses sanctions contre le Gabon. Cette décision a été prise ce samedi, lors d’une réunion ordinaire de l’instance sous-régionale à Malabo, en Guinée Équatoriale.
Une vue du siège de la CEEAC
Selon le communiqué final de la rencontre de Malabo, la CEEAC a ainsi décidé de lever les sanctions prises contre le Gabon au lendemain du coup d’État du 30 août 2023. Elle a de facto décidé de réintégrer le Gabon au sein de la communauté et promis de mener une campagne internationale pour justifier la levée de ces sanctions.
"La conférence des chefs d’Étals de la CEEAC a décidé de la levée des sanctions et de la réintégration de la République gabonaise au sein de la CEEAC. Par ailleurs, les chefs d’Etats ont réaffirmé de manière définitive le maintien du siège de la CEEAC à Libreville", précise un communiqué lu hier par le ministre des Affaires étrangères, Regis Onanga Ndiaye.
Avant de conclure : Le gouvernement gabonais salue ces décisions et adresse ses vifs remerciements aux chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC ». Après plus de six mois de tensions, notamment avec l’Angola concernant ces sanctions, Oligui Nguema remporte ainsi ce bras de fer qui marque le grand retour du Gabon désormais dans l’après Bongo.
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