Minvoul : Cocufié et désespéré, un jeune élève gabonais tente de mettre fin à ses jours
La ville de Minvoul (Woleu-Ntem, nord du Gabon) a failli enregistrer le décès prématuré d’un jeune élève de 3e le week-end écoulé. Et pour cause, l’adolescent aurait surpris sa petite amie dans les bras d’un autre dans un hôtel de la localité. Son sang n’a fait qu’un tour, le poussant au suicide en ingurgitant des produits médicamenteux. Heureusement, il a été secouru par des riverains puis par le personnel du centre médical de Minvoul.
L’infidélité dans le couple peut virer au drame peu importe l’âge des protagonistes. Un jeune Gabonais d’une dizaine d’années vient d’en faire les frais pour avoir accordé aveuglément toute sa confiance et son amour à une jeune fille qui visiblement ne le méritait pas. Selon les faits rapportés ce mercredi par nos confrères de l’Union, l’incident a eu lieu samedi dernier dans la localité située dans le septentrion du Gabon.
La devanture du centre médical de Minvoul
La victime, élève en classe de 3e au lycée Saint-Jean, n’a pas supporté de découvrir qu’il était cocufié par sa dulcinée. La scène s’est déroulée dans la matinée du 2 mars aux alentours de 7h. Les clients d’un hôtel ont été réveillés par une scène de ménage hallucinante : un jeune élève faisait du vacarme après avoir surpris sa copine dans les bras d’un autre homme. La situation de désespoir sentimentale a été telle que l’amant cocufié a été plongé dans une colère noire.
De retour chez lui, il aurait ainsi pris la décision d’ingérer une multitude de médicaments disponibles dans son domicile pour mettre fin à ses jours. Ce sont les témoins de la scène qui lui ont rapidement porté assistance avant de le conduire dans une unité sanitaire. Rapidement pris en charge au centre médical, les professionnels de santé ont ainsi permis d’éviter le pire. Maintenu en observation, il a pu regagner sain et sauf sa famille.
Un drame évité de peu par le professionnalisme des agents de santé qui n’ont ménagé aucun effort pour sauver la vie précieuse de cet élève en détresse. Tout comme il interpelle sur la sexualité débridée de nombreuses jeunes filles gabonaises qui jouent sur plusieurs tableaux bien qu’étant très souvent encore mineures.
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