Incompréhension

Un gabonais de 60 ans viole une fillette de 7 ans puis recouvre la liberté, la famille crie à l’injustice !

Un gabonais de 60 ans viole une fillette de 7 ans puis recouvre la liberté, la famille crie à l’injustice !
Le papy violeur présumé n’aura finalement passé que 10 jours en prison © 2024 D.R./Info241

La justice gabonaise est soumise à rude épreuve ces dernières semaines par une sordide affaire de viol sur mineure de 7 ans commis près de Mouila (Ngounié). Et pour cause, l’auteur présumé des faits, un gabonais d’une soixantaine d’années, a été remis en liberté par le parquet de Port-Gentil (Ogooué-Maritime). D’où la colère de la famille de la jeune victime qui ne comprend pas que le violeur présumé qui était l’amant de la grand mère ait pu recouvrer aussi vite la liberté malgré les preuves versées au dossier.

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L’accusé Jean Charles Mouedi Nzaou bénéficierait-il des bonnes grâces de la justice gabonaise après avoir violé sa belle petite-fille de 7 ans ? Oui à en croire les parents de la victime qui sont monté au créneau dans une lettre adressée au parquet de Port-Gentil pour dénoncer sa remise en liberté après seulement 10 jours passé en détention préventive à la célèbre prison du Château de Port-Gentil.

Un beau-grand-père violeur

Les faits se sont déroulés un 25 septembre 2023 au village Matsouka (Rembo N’komi) dans le chef-lieu du département de Ndolou, dans la province de la Ngounié. De passage en vacances chez sa grand-mère, la fillette de 7 ans a vécu la pire expérience de sa jeune vie avec l’amant de sa mamie maternelle. Celui-ci aurait sauvagement abusé d’elle à plusieurs reprises. Envoyée par sa bonne-maman dans la pièce d’à-côté récupérer la serviette et un pot de savonnette, la gamine a été interceptée par Jean Charles sur son passage, qui l’a entraînée dans une autre pièce loin des regards indiscrets.

Le délinquant sexuel présumé

Selon la grand-mère de la victime Eudoxie Gouyida Sangani, c’est en cherchant après 45 minutes, qu’elle a surpris le présumé violeur sous les draps avec la môme slip baissé. Une situation qui a aussitôt intrigué la belle-famille du présumé violeur, conduisant à des réunions familiales. « C’est quand j’ai crié qu’il est quitté en vitesse de l’endroit où il était entrain de coucher l’enfant, pour se mettre à plat ventre sur le lit comme si de rien n’était. Je le dit parce que j’ai remarqué que le slip de l’enfant était descendu au bout des fesses, et je suis directement partie aviser sa sœur », explique à Info241 la grand-mère dépassée.

Un délinquant sexuel peu ordinaire

Mais ce n’est pas tout. Notre grand-père violeur est accusé par les voisins et la famille de sa concubine d’avoir palpées à plus reprises les fesses de la victime quand les deux sortaient pour se rendre à l’épicerie acheter des produits de premières nécessités. « La première fois que j’ai soupçonnée ça, il était parti avec l’enfant prendre un sachet de sel et des allumettes. En marchant, il n’avait de cesse de tapoter les fesses de l’enfant, et j’ai dû m’énerver et faire une réunion pour que ça s’arrête », indique-t-elle.

Le palais de justice de Port-Gentil sur le grill dans cette affaire

Suppliant chaque jour le Tout-Puissant afin qu’elle découvre l’esprit sombre de son amant Jean Charles Mouedi Nzaou, débout face à la chambre, Eudoxie a surpris en pleine action le mis en cause. « Il était en action et je l’ai surpris contre l’enfant qui cherchait ses habits. Il a serré Katucia contre les sacs de linge pour pas qu’elle crie fort. Et il faisait l’acte », relate la mamie de l’adolescente.

La courte case prison

C’est alors qu’une plainte sera déposée auprès des services de la police judiciaire, qui orienté la victime dans un centre médical afin que la mineure soit examinée par un médecin gynécologue pour de constater si réellement elle a été déflorée. « Le certificat médical atteste bel et bien que l’enfant a perdu son hymen par une pénétration récente et forcée, et moi-même en tant que femme je le savais déjà vu que j’ai regardé et j’ai vu ce que le certificat médical confirme », a précisé Eudoxie Ngouyida Sangani.

Suspecté de viol, Jean Charles Mouedi Nzaou a été interpellé par les OPJ puis gardé à vue, comme le recommande la loi. Seulement, une ordonnance d’incarcération de dix jours a été décernée à son encontre, selon les dispositions de l’article 133 alinéa 4 du Code pénal. Étant donné qu’aucune autre décision judiciaire n’a indiqué son maintien en détention préventive, il a été tout simplement mis en liberté d’office par le juge d’instruction du deuxième cabinet près le tribunal de Port-Gentil.

Protestation en règle de la famille de la victime

« Elle a fait sortir le criminel qui détruit totalement un enfant de cet âge jusqu’à la sodomiser, un enfant de 7 ans. Il n’est pas en prison mais en liberté », regrette le père de la victime Ogoula H. Une décision qui a fait rougir la famille de Katucia qui, le mercredi 27 décembre dernier, a adressé un courrier au juge d’instruction du deuxième cabinet dans lequel elle fait appel de la décision de mise en liberté d’office.

« Nous parents, n’avons jamais été associés ni notifiés des actes de la procédure initiée à votre cabinet. C’est donc avec beaucoup de regret que nous apprenons que l’accusé bénéficie d’une liberté, alors qu’un certificat médical d’un médecin a bel et bien été joint au dossier d’instruction par la Police Judiciaire », dénonce la famille dans son courrier adressé au magistrat.

Le procureur de la République a été avisé par la famille de la victime qui à son tour, a saisi la Cour d’appel où le dossier suit son cours normal. Alors que la jeune fille est censée célébrer son huitième anniversaire de naissance le 20 février prochain, elle subit depuis des semaines une batterie d’examens médicaux du fait de l’infection qu’elle traîne suite à ce viol. Cependant, entre le tribunal de Port-Gentil où l’affaire a été introduite et celui de Mouila où l’acte a été posé, selon la loi il se pose un soucis de compétence de juridiction qui devra être réglé.

@info241.com
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