L’église catholique gabonaise est secouée par un double scandale. Le vendredi 12 janvier dernier, l’un de ses prêtres en service à la paroisse Marie Auxiliatrice d’Okala Mikolongo de Libreville, a été retrouvé pendu dans sa chambre. Selon plusieurs sources, il aurait eu une liaison avec une jeune paroissienne qui, depuis un plus d’un an, le faisait chanter pour de l’argent. Menaçant de divulguer sur la toile leurs ébats sexuels. L’homme de Dieu en a eu assez de ce chantage. Il a été inhumé ce week-end.
Un homme de Dieu a succombé à la tentation de la chair. Pire, il se serait laissé filmer en plein ébats avec une jeune paroissienne. Une faute impardonnable que la jeune fille exploitait depuis près d’un an pour soutirer des espèces sonnantes et trébuchantes au ministre du culte. Une pression qui a finalement eu raison de sa vie, puisque le prêtre victime de chantage à la sextape, s’est définitivement donné la mort dans la banlieue nord de la capitale gabonaise.
Une vue de la paroisse où exerçait la victime
Selon nos confrères de l’Union, le corps de la victime, le père Vincent Munshya Mbofwana, a été retrouvé dans sa chambre à coucher, se balançant au bout d’une corde. Avant de se donner la mort, le vicaire aurait pris soin de rédiger une lettre pour expliquer son geste et la crise éthique dans laquelle il était plongé. La jeune femme à l’origine du drame, malgré elle, sera cueillie par la police alors qu’elle s’était rendue à l’église pour espérer percevoir l’argent réclamé une énième fois de trop au prêtre aux écarts sexuels.
Interpellée par la police, le téléphone du maître chanteur présumé a révélé plusieurs messages envoyés à la victime. Elle devrait être présentée dans les prochaines heures devant un juge d’instruction qui devrait statuer sur ce scandale sexuel qui a viré au drame pour ce serviteur de Dieu. Au point où celui-ci, par son suicide, a souhaité mettre fin à un chantage qui polluait sa vie de prélat et l’honneur de ce vicaire qui avait pourtant fait vœux de chasteté. Sa mort laisse sans voix la communauté religieuse de cette partie de la capitale gabonaise, encore sous le choc.
@info241.com