Grève à la SEEG : la direction générale a cédé au paiement du 13e mois à ses salariés

Après le vent de colère qui a soufflé à la SEEG, marqué notamment par la mise en garde à vue de sept syndicalistes de l’entreprise à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM, B2), la situation s’est enfin normalisée, nous apprennent les agents de l’entreprise. Les syndicalistes exigeaient le versement de leur prime du 13e mois, suspendue à la dernière minute le 8 décembre par leur employeur.

L’avant et l’après séjour au B2 des syndicalistes

Cette atmosphère tendue avait incité les syndicalistes à déposer un préavis de grève pour le 11 décembre, face au refus de la direction de payer cette prime. La crise s’était ensuite retrouvée sur la table du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et son président, aboutissant au placement en garde à vue de syndicalistes qui avaient recouvré la liberté avec la tête rasée, suscitant l’indignation dans l’opinion publique.

Finalement, la direction générale de la SEEG a cédé aux revendications de ses employés. Elle a consenti au paiement du 13e mois, effectif dès le 20 décembre pour les agents d’exécution et de maîtrise. Ces employés ont pu percevoir leur dû jusqu’au 25 décembre, une nouvelle saluée par les parties concernées. Un calendrier de paiement a été convenu avec le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité (Synthee +), qui s’appliquera également aux autres catégories d’employés.

Le programme prévoit ensuite le versement de cette prime, équivalente à un mois entier de salaire, aux agents de maîtrise supérieure, aux cadres, aux cadres supérieurs, aux cadres directeurs, et enfin aux cadres dirigeants, entre le 22 et le 28 janvier 2024. Le mois de janvier s’annonce ainsi prometteur pour l’ensemble des employés restés sur le qui-vive. Tout cela pour en arriver là !