Akanda : Un huissier de justice de 67 ans accusé de viol sur sa belle-fille d’à peine 2 ans
L’huissier de justice Me Mohamed-TaoÏdi Mhintcho Soufiano (67 ans) serait un monstre doublé de criminel sexuel. Ce gabonais d’origine béninoise se serait rendu coupable à la mi-avril d’un viol sur une fillette de 2 ans. C’est en tout cas ce que soutient la mère de la victime qui, au coté de l’ONG Aurore, ont animé mardi à Libreville une conférence de presse pour réclamer justice. Le délinquant sexuel présumé aurait depuis recouvré la liberté grâce à ses relations. Pire, l’affaire piétinerait devant la justice gabonaise.
Les viols sur mineurs sont devenus légion au Gabon. Il ne se passe plus en effet, un seul jour sans que la presse ne parle d’un fait divers relatif à un cas de viol sur mineur. Lors d’une conférence de presse tenue ce 14 novembre, l’ONG Aurore qui milite pour le droit des femmes, des jeunes filles, des enfants défavorisés ainsi que ceux de la rue, a tenu à dénoncer un crime de viol commis en avril dernier sur une fillette tout juste âgée de 2 ans.
Une affaire sordide
« Depuis quelques temps, nous remarquons sur l’étendue du territoire national, une forte augmentation de violences sexuelles à l’endroit des mineurs. Est-ce à dire que ces présumés auteurs se sentent dans l’impunité totale ? », s’est questionnée mardi Ida Flore Maroundou de l’ONG Aurore au cours de s conférence de presse. Il s’agit en effet, d’une mineure née le 17 avril 2021. Elle, c’est la petite Fatou un bébé de 24 mois au moment des faits, qui a été abusée sexuellement par l’amant de sa mère.
Une vue de la conférence de presse de l’ONG
La jeune mère Luciana, âgée de 19 ans au moment des faits, emmène ce jour-là son fils né prématuré qu’elle a eu avec Mohamed-TaoÏdi Mhintcho Soufiano à la clinique Nour à Agondjé. Le petit souffrait d’une infection pulmonaire. En sortant, elle laisse à la maison l’huissier de justice Me Mohamed-TaoÏdi Mhintcho Soufiano en compagnie de sa fille de 12 ans qu’il a eu d’une précédente relation et la mineure Fatou qui n’avait que 24 mois et un téléphone portable.
Le pot aux roses
Après quelques jours passés à l’hôpital, elle a reçu un appel de la fille de son amant de 12 ans, l’indiquant que Fatou ressentait des douleurs atroces au niveau de sa partie génitale. Lorsqu’elle lavait la môme, du sang sortait abondamment. C’est ainsi, que la mère se dépêche de rentrer à son domicile situé pour s’enquérir de la situation de sa fillette. C’est alors qu’elle constate malheureusement que son enfant saigne et qu’elle est sauvagement ouverte.
Le corps ensanglanté de la jeune victime
En allant à l’hôpital, le viol est prononcé et sanctionné par un certificat médical. Pointé du doigt par la mère en colère, Mohamed-TaoÏdi Mhintcho Soufiano nie les faits prétextant que l’enfant souffre probablement d’une maladie qui cause des rougeurs aux fesses des bébés après leur naissance. C’est alors qu’une plainte a été déposée contre lui pour viol au commissariat de police de Libreville. Le dossier a été transféré au tribunal de première instance comme le veut la tradition mais il n’y a jamais eu de suite. Le présumé violeur aurait été libéré grâce à ses connaissances et sa puissance financière.
Une présumé violeur tout-puissant ?
« À ce jour, la mère de la fille est trimballée dans les tribunaux où elle a récemment été chassée du tribunal comme quoi, elle fatigue. Alors que tout ce qu’elle demande, c’est la justice pour son bébé », indique la présidente de l’ONG Aurore. Aussi, le présumé auteur âgé de 67 ans au moment des faits, a été l’homme de main d’Ali Bongo, capable d’agir à son compte à tout moment. Il serait un controversé huissier de justice qui a derrière lui plusieurs casseroles.
« Il n’est pas censé ignorer la loi et nous, nous demandons pourquoi le cas de la jeune Fatou n’est pas traitée. Il y a une justice à demi-mesure dans ce pays ? », s’interroge Ida Flore Maroundou défendant la cause de la mère de la victime. Ce « gabonais » d’origine béninoise de Porto-Novo, est issu d’une famille aventurière qui serait arrivée au Gabon peu avant les indépendances pour y faire fortune.
Toujours selon les plaignants, le père Soufiano était célèbre dans son métier de coiffeur dans la capitale administrative gabonaise. Le mis en cause Mohamed-TaoÏdi est quant à lui arrivé dans la profession d’huissier par un claquement de doigts selon certaines sources. Il serait titulaire d’un master qu’il aurait obtenu à l’Université Paul Valery de Montpellier (France).
Ce personnage est un homme aux méthodes peu religieuses, pour avoir défloré l’hymen de la jeune et innocente Fatou. C’est donc dire que Mohamed-TaoÏdi Mhintcho Soufiano a du métier dans l’art de se donner en spectacle. C’est fort de celà, que la mère demande par le biais de l’ONG Aurore, que justice soit faite pour la dignité de la môme qui ne sait pas encore si elle aura des complications pour enfanter. À cet effet, l’ONG Aurore en appelle aux pouvoirs publics en particulier le président du Conseil supérieur de la magistrature, pour que cette affaire soit réglé avec rigueur.
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