Appel à l’aide

Fauchés, les anciens agents du CGE réclament à Oligui Nguema leurs salaires et primes impayés

Fauchés, les anciens agents du CGE réclament à Oligui Nguema leurs salaires et primes impayés
Fauchés, les anciens agents du CGE réclament à Oligui Nguema leurs salaires et primes impayés © 2023 D.R./Info241

Les ex agents du Centre gabonais des élections (CGE) dissous, à l’origine du triple scrutin du 26 août annulé par l’armée gabonaise, sont aux abois. Alors qu’ils ont validé l’énième passage en force de l’ancien régime en annonçant la réélection d’Ali Bongo, on apprend dans une lettre ouverte de ses agents réunis en collectif qu’ils totalisaient plusieurs mois d’arriérés de salaire. Ce qui ne leur a jamais empêché de faire à merveille le travail qui était attendu d’eux de le régime Bongo déchu.

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Les anciens agents du CGE appelle à l’aide le président de la transition le général Brice Oligui Nguema. Dans une lettre ouverte, le désormais collectif qui dit ne pas toujours connaitre le crime « si grave » qu’il aurait commis « pour mériter le châtiment qui nous est infligé » après leur dissolution brutale par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

L’ancien président du CGE Miche Bonda posant ici avec Ali Bongo

Mieux, les acteurs de la longévité au pouvoir d’Ali Bongo annoncent « que le Bureau du CGE dissout est redevable de près de cinq (05) mois des indemnités impayées à l’ensemble des personnels ». En clair, ils bossaient par pure « patriotisme » sans le moindre kopeck. En prime, ils réclament « plusieurs primes dont celles de la nuit électorale, de supervision dont le montant est connu du Bureau du CGE et la prime de fin de mission ».

Et de clamer : « Nous désirons nous aussi, à l’instar des Membres du Bureau et de l’Assemblée plénière, rentrer dans nos fonds. Privé de cet argent, particulièrement les collègues non-permanents peinent désormais à assumer les charges au quotidien ». Ce, alors qu’ils s’étaient engagés pour un mandat de 2 ans débuté en février dernier et interrompu brusquement par la prise de pouvoir des militaires qui déposé Ali Bongo.

« Vu que le mandat qui courait pour deux (02) ans ait été interrompu. Nous en appelons à votre magnanimité afin de trouver une solution », implore le collectif dans sa lettre de doléances au président de la transition. Avant de crier à l’injustice : « Nous vous savons épris de paix et de justice sociale. Nous ne doutons, donc pas que vous serez attentif à cette situation qui apparait à nos yeux comme une injustice car, ayant participé jour et nuit au processus électoral, nous estimons avoir fait notre part de travail en tant qu’agents exécutants ».

En somme, ces agents de l’institution qui avait déjà annoncé la réélection d’Ali Bongo qui aurait certainement plongé le pays dans le chaos, ne se reprochent toujours de rien. La dissolution de leur institution est même perçue comme une injustice, eux qui y travaillait avec 5 mois d’arriérés de salaire sans broncher. Aujourd’hui, ces simples « exécutants » de la volonté des tenants de l’ancien régime veulent passer à la caisse pour le travail accompli. Espérons qu’ils soient entendus et rémunérés à leur juste valeur !

@info241.com
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