Bien qu’incarcérée, Sylvia Bongo pourrait recouvrer la liberté dans une dizaine de jours

Le feuilleton judiciaire de l’ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo, promet d’être épique. Si elle a préféré comparaitre sous son nom de jeune fille Sylvie Aimée Marie Valentin, les dénégations qui ont emmaillé sa confrontation mercredi avec l’ancien directeur de cabinet présidentiel Brice Laccruche Alihanga, les poursuites pour blanchiment de capitaux sont restées les mêmes. De plus, l’ex épouse d’Ali Bongo incarcérée jeudi, pourrait officiellement recouvrer la liberté dans une dizaine de jours.

Alors que plusieurs gabonais saluaient l’impartialité de la justice qui a ordonné à l’issue d’une audience de plus de 13h mercredi après-midi, l’incarcération inédite d’une ex Première dame à la prison centrale de Libreville, cette joie pourrait n’être que de courte durée. En effet, la juge d’instruction qui a ordonné jeudi l’incarcération de Sylvia Bongo ne l’a fait que pour 10 jours.
Une vue de la confrontation mercredi entre Sylvia Bongo et Brice Laccruche Alihanga
Une mesure conforme au Code de procédure pénal gabonais notamment en son article 133. L’avocate de l’ancienne Première dame ayant sollicité un délai supplémentaire pour préparer sa défense, la juge d’instruction en charge de ce dossier rocambolesque, a accédé à la demande de la défense. Le temps de laisser à la désormais Sylvie Aimée marie Valentin de préparer aux mieux ses argument face aux lourdes charges qui pèsent contre elle.
Elle devrait donc à nouveau comparaitre devant ce tribunal spécial en charge des questions financières autour du 23 octobre. Date à laquelle une seconde audience aura lieu et où devrait être décerné ou non un véritable mandat de dépôt contre elle. Le suspens se poursuit sur les prochains arguments de la défense du l’ex épouse du président déchu. Pour rappel, elle est notamment poursuivie pour présomption de faux, d’usage de faux, blanchiment de capitaux et recel.
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