En colère, Assélé va poursuivre les instigateurs du rejet de sa candidature à la présidentielle
Depuis le rejet de sa candidature au scrutin présidentiel gabonais du 26 août par le CGE, Jean-Boniface Assélé ne démord pas. Il l’a fait savoir ce mercredi au cours d’une déclaration de presse au siège de son parti à Libreville. Le président du Centre des libéraux Réformateurs (CLR, centre) a accusé vertement le CGE d’être partial avant d’annoncer des poursuites contre les auteurs de cette machination contre lui.
Difficile pour Jean-Boniface Assélé d’admettre sans rien faire que sa candidature ait été rejetée sans « motif valable » par le CGE. « Je vais poursuivre en justice le ou les auteurs de cette honteuse machination contre ma personne et qui porte atteinte à ma bonne foi devant mes électeurs », a déclaré le président du CLR.
Une vue de la conférence de presse d’hier
D’après l’article 66 de la Loi électorale, le regroupement de la majorité n’a pas qualité à introduire au CGE une requête en contestation de sa candidature. Jean Boniface Assele Dabani mis en garde le ou les auteurs de cette machination. Le président du CLR dit avoir été surpris d’apprendre que son dossier complet n’avait pas été retenu par le CGE avec pour seul élément joint à la notification du rejet un récépissé dont le CLR n’aurait jamais eu connaissance.
Après avoir adhéré la majorité le 19 avril 2010, le CLR en a démissionné par écrit le 26 juin 2023. « À la date du dépôt de ma candidature le 16 juillet 2023, le CLR n’était plus membre de cette majorité conformément à l’article 20 de la charte », a rappelé le président du CLR qui affirme en outre avoir déposé devant la Cour constitutionnelle un recours pour que sa candidature soit validée.
D’après le président du CLR, "la candidature d’Ali Bongo n’est pas valable du point de vue de la majorité". Il explique par ailleurs que si l’on considère la majorité comme un regroupement légal des partis politiques, le candidat de la majorité est celui investi par la majorité et non par un seul de ses membres. « Ce qui n’est pas le cas à ce jour. Ça veut dire que la candidature d’Ali Bongo n’est pas valable », a-t-il expliqué.
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