Concertation politique au Gabon : les travaux ont enfin débuté après 3 jours de faux départ
Lancés ce lundi par Ali Bongo, les travaux de la Concertation politique pour des élections apaisées au Gabon n’ont finalement débuté que ce jeudi matin. Après 3 jours de blocage dus à l’absence de consensus dans la désignation des 40 représentants de l’opposition, l’issue proposée par le gouvernement, basée sur les partis et non les regroupements, a ramené à la table des négociations certains leaders en colère. La première journée d’hier a ainsi permis la mise en place du bureau de coordination et défini l’ordre du jour des assises.
Après 3 jours de retard à l’allumage, les assises de l’esplanade du ministère de la Défense situe près de la Présidence gabonaise, ont pu enfin démarré hier. Cette concertation politique vise à reformer le Code électoral et à mettre sur pied un ensemble de reformes pour des élections apaisées au Gabon. Si la question des représentants a finalement été réglée mercredi soir, plusieurs acteurs de l’opposition ont manqué hier à l’appel.
Il s’agit notamment de la présidente de l’Union nationale (UN) Paulette Missambo, du président du Rassemblement pour la patrie et modernité (RPM) Alexandre Barro Chambrier, du secrétaire exécutif de Réappropriation du Gabon, de son Indépendance, pour sa Reconstruction (Reagir) Jean Valentin Leyama. Le leader du Parti social-démocrate (PSD) Pierre-Claver Maganga Mouvou a quant à lui quitté les travaux car n’ayant pas été élu vice-président du bureau de ces assises.
Un bureau de coordination mis en place en effet ce jeudi. Il est composé de 10 membres à parité opposition-majorité et placé sous la présidence conjointe du Premier ministre gabonais Alain Claude Bilie-By-Nzé et du député du 2e arrondissement de Lambaréné et président d’honneur de Les Démocrates (LD, opposition) Séraphin Akure Davain. Les travaux d’hier ont permis de définir l’objet des travaux : les mandats politiques, les questions électorales et les partis politiques.
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