Concertation politique : Maganga Moussavou en colère, renonce à y prendre part !

La concertation politique d’Ali Bongo a plus que désormais du plomb dans l’aile. Les désistements s’enchainent en cascade dans les rangs de l’opposition face aux manœuvres du pouvoir gabonais de mettre en minorité ses principaux adversaires dans l’opposition. C’est le cas de Pierre Claver Maganga Moussavou et du PSD qui ont annoncé ce lundi quitter la table des négociations.

Une vue de l’assistance

En cause les magouilles et certaines incongruités constatées notamment au niveau des listes des représentants des partis de l’opposition recensés à l’Assemblée nationale. « Nous disons simplement que tant que les conditions sont celles-là, nous n’allons pas nous mêler aux gens qui lorsqu’on leur demandent de s’exprimer à l’assemblée nationale, ils n’ont pas le courage de s’exprimer », a déclaré le leader du PSD.

Le président du PSD a réuni d’urgence la presse pour annoncer son mécontentement et surtout son départ de cette concertation politique après avoir pris part à son ouverture le lundi 13 Février dernier. « Nous avons décidé de ne pas participer à la concertation voulue par le chef de l’État dans les conditions qui démontrent déjà ce qui va arriver, c’est à dire un échec total », a martelé Pierre Claver Maganga Moussavou.

Avant d’ajouter : « Tout ce qui se passera là-bas, sans nous, nous n’allons pas le cautionner. Parce qu’on sait qu’ils vont dire oui à tout ». Les travaux des assises politiques se poursuivent à Libreville et vont durer 10 jours à l’issue desdits travaux, les recommandations seront traduites en loi, avait annoncé Ali Bongo dans son discours d’ouverture.