En grève, des agents de l’INSG réclament leurs droits bafoués depuis 6 ans par la direction
Le personnel de l’Institut national des sciences de gestion (INSG) de Libreville sont en grève depuis ce mercredi. Après avoir déposé un préavis de grève le 20 janvier dernier, ces agents en colère sont passés à l’action ce matin. Ils réclament entre autres plusieurs droits sociaux bafoués depuis 6 ans par l’administration actuelle de l’INSG. Pour se faire entendre, ils ont pris d’assaut la direction de l’établissement supérieur munis de banderoles exprimant leurs attentes.
Rien ne va plus entre le personnel d’Atos et la direction de l’école supérieure de gestion de la capitale gabonaise. Mécontents que leurs droits soient bafoués, ils ont décidé d’entrer en grève ce mercredi pour dénoncer les abus dont ils sont victimes de la part de l’actuel direction. Dans leur chapelet de revendications figure en bonne le paiement de nombreuses primes impayées.
Une des banderoles des agents en colère
Mais aussi, l’absence de l’établissement de leurs bulletins de salaire dont ils sont privés depuis depuis 2016, le paiement intégral de leurs cotisations CNSS de la part de leur employeur et l’amélioration de leur outil de travail. « Nous réclamant nos droits légaux. Cela fait 6 ans que cette direction est là, trop c’est trop ! On ne pas asphyxier les gens jusqu’à ce niveau », a déploré un agent en colère.
« Nous avons essayé de négocier depuis le 20 janvier, et c’est aujourd’hui qu’on nous appelle en négociation, le jour même du mouvement. Cela ne se fait nulle part, nous avons refusé », a déploré un autre. Avant de dénoncer le mépris et les menaces dont ils sont l’objet de la part de la direction de l’école. « 6 ans c’est assez. En réponse, c’était le mépris, les menaces de licenciement, de suspension de salaire, l’intimidation... », a-t-il rajouté.
Une vue de l’établissement supérieur
Vivement que le calme revienne dans cet institut supérieur car on ne saurait comprendre comment une administration publique puisse ne pas délivrer de bulletins de salaire à certains de ses agents ou encore qu’elle ne cotise pas réglementaire à la CNSS pour ceux-ci. Le ministère de tutelle est vivement invité à se pencher sur ce dossier brûlant à l’INSG.
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