Deux organes éphémères sous huitaine en prélude au renouvellement du bureau du CGE
Sommé de s’exécuter par la Cour constitutionnelle, le gouvernement gabonais a annoncé ce lundi par la voix de son ministre de l’Intérieur les deux étapes préalables pour parvenir à l’élection du bureau du Centre gabonais des élections (CGE) dissout. Autour des leaders de l’opposition et de la majorité, Lambert Noël Matha a annoncé la mise en place d’une commission ad hoc et d’un collège électoral sous huitaine.
Le gouvernement gabonais a enfin pris la mesure de la décision de dissolution le 5 janvier du bureau sortant du CGE par la Cour constitutionnelle. 11 jours après, les représentants de la centaine de partis politiques que comptent officiellement le Gabon ont été mis au parfum de la procédure de renouvellement du CGE. Celle-ci passe par la mise en place deux organes provisoires : la commission ad hoc et le collège électoral.
Une vue des représentants des partis politiques
Selon Lambert Noël Matha, « les partis politiques doivent communiquer au ministre de l’Intérieur la liste de leurs représentants qui vont siéger aux deux organes. Notamment la commission ad hoc qui sera composée de 8 membres, 4 pour l’opposition et 4 pour la majorité. C’est cette commission qui va examiner les candidatures pour les potentiels présidents. Il y a ensuite le collège spécial, composé de 5 membres de la majorité et 5 de l’opposition. Il va être en charge d’élire le président du CGE ».
Les leaders politiques ont ainsi 8 jours pour faire parvenir au ministère de l’Intérieur la liste des 8 membres de la commission ad hoc qui validera les candidatures des différents membres du futur bureau du CGE. De même, ils devront également s’accorder sur les 10 personnalités devant former collège électoral qui votera ensuite pour les différents postulants. Une mission plutôt ardue pour l’opposition car très hétéroclite.
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