Lanlairegate : Lanlaire veut sonner le glas du régime tyrannique des Bongo
Ange Landry Mbeng alias Lanlaire a tenu une conférence de presse dite de la « vérité » , le 25 janvier dernier à Paris. L’ancien intime de la famille Bongo a profité des micros de presse pour appeler à un rassemblement populaire de tous les Gabonais autour du Front uni et la diaspora déterminée à combattre le régime "voyou" incarné par Ali Bongo. Ceci, par la dénonciation radicale du système PDG-Bongo au pouvoir au Gabon depuis plus de 47 ans sans alternance politique démocratique. Et qui brillerait selon lui par un pouvoir totalitaire en spoliant les Gabonais de leurs richesses.
Sans pourtant cacher son allégeance au porte étendard du Front uni, mouvance politique de l’opposition gabonaise menée par Jean Ping, ancien Président de la Commission de l’Union Africaine, Lanlaire se dit déterminé à fustiger avec la dernière énergie les manigances de spoliation, de totalitarisme et d’intimidations machiavéliques du pouvoir de la famille Bongo et des partisans du PDG à leur solde.
Nous vous livrons ici, l’intégralité de son discours prononcé lors de sa conférence de presse parisienne du 25 janvier :
Ce qui m’arrive n’est pas rare au Gabon, à la seule différence que moi j’ai décidé de parler pour y mettre fin. Ce régime a toujours fonctionné avec ces méthodes depuis près de 50 ans, mais de manière plus brutale depuis qu’Ali Bongo est là.Des chefs d’entreprises aux citoyens lambdas se sont déjà retrouvés du jour au lendemain dépossédés de leurs biens et / ou de leurs patrimoines économiques, après un montage de scénario cynique digne des films de sciences fictions. À la seule différence qu’il s’agit au Gabon de réalité et non de fiction : des vrais voyous.Je vous cite l’Affaire Cardona contre Omar Bongo il y a moins de 10 ans, qui avait été jugée à Bordeaux et perdue par les Bongo. Un Français qui travaillait paisiblement en faisant tourner l’économie gabonaise et qui s’est retrouvés arnaqué par le Bongo. Heureusement que la justice française y est passée pour faire condamner le Gabon à cause des Bongo.Je vous cite aujourd’hui le montage qui vient d’être fomenté contre M. Jean Ping en tentant de l’assassiner et en voulant le faire passer pour coupable, c’est vraiment de la folie !Mon cas s’inscrit dans la même liste, des victimes que ce régime veut faire passer pour coupable, en les menaçant de mort au quotidien.Ainsi, et en collaboration avec la diaspora gabonaise de France, j’ai fait un serment en décidant de mener le même combat que celui de tous les Gabonais qui veulent mettre fin à ce régime criminel. Je suis donc disposé à toute forme d’action médiatique ou autre pour mettre sur la place publique les crimes de tous ordres perpétrés par ce régime qui a tué ma mère et qui continue de tuer d’autres Gabonais.J’appelle donc tout le peuple gabonais à soutenir l’opposition avec la diaspora déterminée car le temps du changement est arrivé. Cette année nous allons faire tomber les Bongo, il faut donc coordonner nos forces. Tout ce que je sais représente au détail près une bombe contre ce régime.C’est pour cette raison que j’ai remis quelques éléments très sensibles à la diaspora gabonaise dont à Celestin Ella Ollomo du Mouvement Gabon Debout (MGD) et au Dr Bruno Ella de la Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) ainsi qu’a mes avocats qui en feront très bon usage avec ceux qui luttent sur le terrain avec M. Jean Ping et les autres.J’en appelle également à la communauté internationale pour qu’elle accorde une acuité particulière aux violences que ce régime inflige aux Gabonais. Le dernier crime encore frais est celui de notre frère Mboulou Beka, un crime qu’ils ont voulu imputer aux manifestants qui marchaient pacifiquement sans aucune arme avec eux.Tel que je viens de vous le dire, j’ai aussi remis la liste des autres crimes occultés par ce régime à la diaspora gabonaise. Nous ne devons plus tolérer çà, nous pouvons plus attendre, nous devons en finir absolument cette année par la force que nous représentons désormais tous ensemble.J’ai fait ce serment pour ma mère assassinée et pour toutes les mères gabonaises qui ont péri sous ce régime odieux.Fait à Paris, le dimanche 25 janvier 2015.LANDRY MBENG alias LANLAIRE
Le premier extrait vidéo de cette conférence :
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