France : l’activiste Nathalie Yamb interdite de séjour en raison de ses positions anti-françaises
Les autorités françaises ont officiellement informé, vendredi, Nathalie Yamb de son interdiction de séjour et d’entrée sur le territoire français. Selon l’information rapportée, ce samedi, par RFI, la politicienne, activiste et militante suisso-camerounaise, s’est vue adresser, en recommandé, un arrêté officiel du ministre de l’Intérieur, daté du 12 janvier 2022.
Le texte de l’arrêté, qui était resté confidentiel pendant neuf mois, jusqu’à ce qu’il soit formellement adressé à Nathalie Yamb, lui reproche notamment les "diatribes récurrentes qu’elle profère contre la France et ses autorités et dans lesquelles elle cautionne, voire encourage, le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique", selon RFI.
Le média public français rapporté également que l’arrêté accuse la politicienne suisso-camerounaise de tenir "des propos virulents à l’égard des positions françaises sur le continent africain susceptibles de favoriser l’entrisme des puissances étrangères hostiles à la France sur le continent africain et d’alimenter le développement d’un ressentiment populaire anti-français en Afrique, mais également parmi les diasporas africaines en France".
L’arrêté du ministère français de l’Intérieur reproche également à cette dernière, sa proximité avec l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo, ainsi que l’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Mamadou Koulibaly.
L’arrêté indique également qu’au "regard à la haine profonde qu’elle entretient à l’égard de la France qu’elle exprime très régulièrement par des propos virulents diffusés et relayés via des services de communication au public en ligne qui bénéficient d’une large audience, il est à craindre que sa présence en France provoque de graves troubles à l’ordre public".
Il est à rappeler que la politicienne suisso-camerounaise avait vécu en Côte d’Ivoire à partir de 2007. Elle s’était engagée aux côtés de Mamadou Koulibaly, chef du parti Liberté et démocratie pour la République (Lider). En 2019, elle avait été expulsée du pays vers la Suisse après avoir été déclarée « persona non grata ».
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