Max Anicet Koumba et son parti suspendus mais pas exclus de la majorité d’Ali Bongo
C’est la sanction prise mercredi par les partis membres de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence qui soutiennent l’action d’Ali Bongo. Malgré ses propos tribalistes et ostentatoires à l’unité nationale, le Rassemblement des gaulois est simplement « suspendu jusqu’à nouvel ordre » de la majorité présidentielle gabonaise. Le parti n’est donc pas, pour l’heure, exclu comme l’a notamment malencontreusement indiqué hier soir, la télévision publique gabonaise.
Max Anicet Koumba et son parti restent membres de la majorité présidentielle. Quatre jours après la sanction infligée par le gouvernement à l’égard de ce parti, sa famille politique a dans une déclaration mercredi, décidé d’appliquer les mêmes sanctions à l’égard de ce parti gazelle qui s’est rendu coupable le 28 octobre dernier, de propos antirépublicains et tribalistes à l’égard de la communauté fang.
L’intégralité de la déclaration de la majorité
Dans sa déclaration, le porte parole de la majorité Victor Missanda, a annoncé que « L’ensemble des partis politiques signataires régissant le fonctionnement de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, eu égard aux statuts et règlements de notre organisation, décident la suspension du Rassemblement des Gaulois jusqu’à nouvel ordre ». Des propos qui « n’honorent pas notre jeune démocratie et remettent en cause, l’unité nationale et fragilisent notre vivre-ensemble », a reconnu Victor Missanda.
Il faut dire que depuis la tenue de ces propos, Max Anicet Koumba et son parti sont dans la tourmente. Samedi déjà, le gouvernement avait exigé des excuses publiques que l’homme avait présenté lundi soir sur Gabon 1ère. Des sanctions jusque-là clémentes puisque la majorité présidentielle a préféré garder en son sein le parti controversé et son leader dont les propos suffisamment graves, entachent les valeurs républicaines pourtant défendues à cor et à cri par Ali Bongo.
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