Les branchements anarchiques de câbles électriques, l’énième danger public à Port-Gentil
À l’instar des villes de Franceville et de Lambaréné, Port-Gentil n’est pas épargnée elle aussi par le phénomène de branchements anarchiques de câbles électriques. Un problème sociétal qui s’intensifie aux yeux et à la barbe des pouvoirs publics qui assistent paisiblement sans mot dire. Surtout qu’on on sait que l’arrière-pays manque de premiers secours et de sapeurs-pompiers en cas d’incidents et d’incendie pouvant être causés par cette électrification de fortune des ménages, las d’attendre l’intervention des techniciens de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG).
La capitale économique du Gabon, Port-Gentil, ne reflète plus sa belle silhouette d’antan au regard du phénomène de branchements anarchiques de câbles électriques qui s’étend à une vitesse phénoménale. En effet, la population démunie et laissée pour compte, ne saurait plus que faire face à la situation des branchements anarchiques des câbles de courant avec des raccordements de fortune qui ne cessent de créer des dégâts importants.
Des coûts exorbitants supportés par les clients
Dans cet état de fait, les plus vulnérables, les plus exposés, sont les quartiers sous intégrés, avec pour corollaire le problème d’extension du réseau électrique. Ici dans le quatrième arrondissement où encore dans la zone du département de Bendjé, les poteaux d’extension répondant à la règlementation électrique domestique coûtent chers et doivent êtes supportés par les clients de la société publique à monopole qu’est la SEEG.
Des compteurs et leurs branchements de fortune
Une situation quasi générale dans son entièreté au Gabon. Et pourtant selon les techniciens de dame SEEG, il est dit qu’un poteau électrique devrait être implanté à tous les 100 mètres. Pour ce qui est des habitants vivant à plusieurs kilomètres, la difficulté de se faire acheminer l’électricité à une distance aussi pareille pour cette seule entreprise de distribution d’eau et d’électricité dans le pays est donc palpable.
A quand la fin du calvaire des populations ?
Il serait donc judicieux de revoir à la baisse le coût des matériaux d’acheminement de l’électricité, afin d’éviter les risques d’électrocution, d’incendie et des décès liés à ces branchements anarchiques dans les quartiers. Comme c’est le cas au quartier dit Fort de l’eau, Sibi, Matanda en passant par badamier ou encore a N’tchengue. Le spectacle est à chaque fois le même. Des toiles électroniques surplombent la ville et ternissent sa beauté.
Des câbles trainant en bordure de route
Ici dans la ville d’Émile Gentil, les populations sont inquiètes à cause des cas d’électrocutions qui atteignent des proportions vertigineuses et très inquiétantes en saison de pluies. Car en cette période, dans certains quartiers de la capitale économique, les câbles électriques se retrouvent noyés dans les eaux de pluie. Force de ce constat, il est donc plus qu’impérieux que les autorités apportent une attention très particulière à cette problématique dans la capitale économique et même dans l’ensemble de l’arrière pays.
@info241.com