Brice Laccruche Fargeon désormais sur un siège éjectable à la Présidence gabonaise
Après Pascaline et Frédéric Bongo, le franco-gabonais Brice Laccruche Fargeon pourrait lui aussi se voir éjecter du palais présidentiel. Selon plusieurs sources, Noureddin Bongo et sa mère Sylvia qui l’ont imposé auprès d’Ali Bongo, auraient découvert des malversations financières douteuses sur l’actuel régent du palais du Bord de mer. Une ambiance explosive qui pourrait sceller le sort de Fargeon surtout avec ce conseil des ministres prévu ce jeudi matin.
Laccruche, auteur de malversations financières
Le président de l’Association des jeunes volontaires émergents (AJEV) vivrait-il les dernières heures de son affairisme controversée à la tête de la présidence gabonaise ? Soufflant désormais sur de la braise, celui qui se présentait comme le « messager intime » d’Ali Bongo est dans de sales draps avec ses véritables employeurs : Noureddin et Sylvia Bongo. La pomme de la discorde entre les Bongo et Fargeon viendrait entre autre de sa gestion douteuse de plusieurs dossiers pétroliers.
Mohamed Ali Saliou, proche de Noureddin, nommé adjoint de Fargeon le 15 octobre
Selon la livraison n°811 de ce mercredi de la très informée Lettre confidentielle, « Noureddin et Sylvia ont demandé des explications à Brice Laccruche sur plusieurs opérations pétrolières récentes ». Avant de faire nommer Mohamed Ali Saliou, comme directeur de cabinet présidentiel adjoint et retirer ainsi à Fargeon la gestion des questions financières touchant le Gabon. Une décision qui a visiblement irrité Brice Fargeon qui s’est fait rare durant deux semaines à son poste de travail, certainement pour digérer cette offense à sa suprématie.
La guerre des dauphins
Outre ces malversations financières présumées, Brice Fargeon serait véritablement en perte de vitesse dans le giron présidentiel d’Ali Bongo. Noureddin et Sylvia Bongo sur les conseils de la belle-mère d’Ali Bongo et présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, lui reprocheraient également ses « ambitions personnelles » de supplanter Ali Bongo à la tête de l’Etat. Un cocktail explosif qui pourrait bien lui coûter sa place surtout que le fils aîné d’Ali Bongo, Noureddin, se considère comme le dauphin naturel de la « famille présidentielle ».
Conseillé par Maixant Accrombessi, Noureddin voudrait jouer pleinement ce rôle de dauphin présidentiel avant la tenue de la présidentielle gabonaise de 2023. Le fils prodigue qui voudrait comme Ali succéder à son père à la tête de cette monarchie familiale, ambitionne dors et déjà de réduire la trop grande influence de ce directeur de cabinet, jugé trop gourmand. Un premier élément de confirmation de cette discorde pourrait bien teinter le conseil des ministres convoqué ce jeudi à 10h00 au palais présidentiel.
Affaire à suivre...
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