Ali Bongo éjecte encore sa demi-sœur Pascaline Mférri du palais présidentiel !
Y aurait-il encore de l’eau dans le gaz entre les principaux héritiers d’Omar Bongo, mort au pouvoir après 42 ans de règne sur le Gabon ? La question taraude les esprits depuis hier soir avec l’annonce de l’éviction de la Présidence de la république de Pascaline Mférri Bongo (63 ans). Au cours du conseil des ministres qui s’est tenu hier au palais présidentiel, la grande sœur d’Ali Bongo a tout simplement été démise de ses fonctions de Haut représentant du président de la République.
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Alors que l’on croyait la cohésion revenue entre les deux principaux héritiers d’Omar Bongo avec le retour aux affaires de Pascaline Mférri Bongo, le 12 janvier dernier en qualité de Haut Représentant d’Ali Bongo, il semble donc que l’inimitié officieuse entre les gestionnaires de la fortune d’Omar Bongo soit de nouveau d’actualité. Alors qu’elle avait retrouvé les couloirs du palais présidentiel de son père en janvier dernier, Pascaline Mférri Bongo vient de s’en faire éjecter.
L’ancienne complicité entre Ali Bongo et sa demi-sœur aînée Pascaline
La sœur aînée d’Ali Bongo paie le lourd tribu d’une décision prise hier visant à supprimer les « fonctions de Haut Représentant Personnel du Président de la République et Haut Représentant du Président de la République », selon le communiqué final ayant sanctionné les travaux du conseil des ministres du 2 octobre dont la teneur a été livré tard dans la nuit d’hier.
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Cette éviction soudaine, Pascaline Mférri Bongo la doit à la modification d’un projet de décret portant organisation de la Présidence de la République, présenté mercredi par le ministre en charge des relations constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes, Francis Nkea Ndzigue. Ce, « pour la poursuite des réformes importantes déjà engagées en vue de l’optimisation des services de l’Etat d’une part, et de la réduction de la masse salariale du secteur public ».
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En clair, Ali Bongo a mis officiellement à la porte Pascaline Mférri Bongo pour faire des économies à l’autorité administrative indépendante qu’est la Présidence gabonaise. Une fonction prestigieuse qui coûtait donc beaucoup aux caisses de l’Etat, à en croire l’argumentaire de la décision prise en conseil des ministres hier. Pour rappel, l’ancienne Haute représentante était la dernière encore en poste après l’éviction le 29 mars dernier du sulfureux Maixent Accombessi Nkani.
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