Sylvia Bongo se débarrasse en douce de 18 collaborateurs d’Ali Bongo devenus trop gênants !
Qui a dit que Sylvia Bongo-Valentin ne dirigeait pas elle tout aussi la Présidence gabonaise ? Selon nos confrères de la Lettre du Continent, l’épouse d’Ali Bongo affaibli par l’AVC qui l’a foudroyé le 24 octobre dernier, est passée régente au palais du Bord de mer. Lundi 25 février, elle aurait tenu une réunion secrète à la Présidence gabonaise pour obtenir la tête de plusieurs collaborateurs de son mari qui refuseraient toujours de l’obéir au doigt et à l’œil. Parmi ses moutons noirs figurent Steed Rey et le très redouté Frédéric Bongo.
Sylvia Bongo-Valentin est-elle devenue la nouvelle « présidente » du Gabon ? La question mérite le détour au regard des faits graves qui se sont déroulés cette semaine à la Présidence de la République gabonaise. Profitant de la maladie d’Ali Bongo, son épouse visiblement aguerrie, s’offrirait même le droit de diriger des réunions secrètes à la Présidence gabonaise en y associant des collaborateurs d’Ali Bongo.
La dame de fer dont on dit qu’elle souhaiterait voir son fils Nourredin Bongo-Valentin succéder à son époux toujours mal en point, aurait décidé de s’offrir la tête de plusieurs collaborateurs restés trop fidèles à son mari. Parmi eux Park Sang Chul, Steed Rey et même le demi-frère d’Ali Bongo, Frédéric Bongo, pourtant actuel patron des services de renseignements militaires du Gabon.
Au total ce sont 18 collaborateurs présidentiels d’Ali Bongo qui sont sur la liste rouge de la « présidente » Sylvia Bongo. Selon La lettre du Continent, ces conseillers « ont joué un rôle de premier plan durant l’hospitalisation et la convalescence » d’Ali Bongo. Peu dociles, ils « n’ont pas toujours agi selon les desirata de Sylvia Bongo », révèlent nos confrères bien introduits dans les secrets de palais présidentiels. D’où le courroux de la nouvelle patronne devenue du palais présidentiel.
La note de service qu’a fait prendre Sylvia Bongo contre ces collaborateurs gênants
Sylvia Bongo en guerre particulière contre ces « hommes du président » a envers eux plusieurs griefs. Il est reproché à Steed Rey, par ailleurs cousin d’Ali Bongo, d’avoir signé la lettre autorisant l’hospitalisation d’Ali Bongo à Riyad en Arabie Saoudite. Park Sang Chul, de la garde rapprochée d’Ali Bongo, de n’avoir longtemps pas voulu quitter le chevet d’Ali Bongo durant son hospitalisation et son refus à confier à Sylvia le smartphone d’Ali Bongo. Quant à Frédéric Bongo, son refus du transfert d’Ali Bongo à Londres, comme le souhaitait la régente.
Si Sylvia Bongo a pu sans peine, réussir à éloigner plusieurs de ces 18 conseillers de la Présidence gabonaise par des nominations survenues lors du conseil des ministres qui s’est tenu le 26 février février, elle n’a cependant pas eu la tête de Frédéric Bongo. Mais ce n’est que partie remise puisque ces 18 hommes à abattre sont déjà interdits de séjour dans les résidences présidentielles de Libreville.
Une preuve s’il en fallait encore de l’affaiblissement certain d’Ali Bongo qui aurait grand mal à tenir son épouse qui se laisse dicter sa conduite par la dame de fer. De quoi encore alimenter l’épineuse question de la vacance de pouvoir réclamée depuis quatre mois par l’opposition gabonaise. Prétextant les capacités d’Ali Bongo à être réellement encore aux commandes du pays.
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