Jean Boniface Assélé se dit prêt à succéder à Rose Ossouka à la mairie de Libreville
Jean Boniface Assélé, président du Cercle des libéraux réformateurs (CLR) et oncle d’Ali Bongo en convalescence au Maroc depuis des mois, a annoncé ce jeudi 31 janvier sa ferme intention de briguer la mairie centrale de la capitale gabonaise. A 80 ans, l’homme dit compter sur le soutien de ses alliés de la majorité après la nomination hier de la maire sortante, Rose Ossouka, comme ministre de la Défense nationale.
Les élections des maires centraux des communes du Gabon se tiendront le 3 février prochain. L’hôtel de ville de la capitale gabonaise sera particulièrement prisé depuis que la maire sortante ait été nommée au gouvernement Nkoghe Bekalé, ouvrant ainsi la folle course à sa succession.
Une fonction que convoite clairement le leader du CLR, Jean Boniface Assélé, qui ne cache plus ses intentions de succéder à Rose Christiane Ossouka Raponda. Après avoir occupé le poste de premier maire adjoint de Libreville durant la mandature sortante, le général Jean Boniface Assélé se verrait bien à la tête du conseil municipal de Libreville à l’issue de l’élection qui se tiendra ce dimanche.
C’est sur les ondes de sa radio, Génération Nouvelle ce jeudi après-midi, que le président du CLR a officiellement annoncé sa candidature au poste de maire de Libreville. Pour justifier sa décision, l’homme qui a été plusieurs fois ministre, n’a pas hésité à clamer son amour pour la capitale gabonaise avant de rappeler ses œuvres au profit des Librevillois comme la construction du stade de Sibang ou l’ouverture de plusieurs routes.
Si Jean Boniface Assélé dit compter sur le soutien de son principal allié le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968) pour être élu maire de Libreville, il reste que ce dernier qui compte le plus grand nombre de conseillers municipaux n’entend pas forcément céder son siège de maire au patron du Cercle des libéraux réformateurs. Les tractations entre les deux ogres de la majorité s’annoncent donc d’ores et déjà tendues.
Car selon plusieurs indiscrétions, le PDG aurait déjà son candidat en la personne de Léandre Zué. Ses liens avec la famille présidentielle primeront-elles sur les appétits devenus voraces des membres du PDG ? Rien n’est moins sûr. Avec l’absence d’Ali Bongo dans ces tractations, sauf surprise de dernière minute le rêve de Jean Boniface Assélé est assuré de n’être qu’illusion. Un vieux rêve qu’il faudra rapidement ranger dans les tiroirs de la politique de la majorité présidentielle.
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