Arrestations

L’Union nationale dénonce « l’enlèvement » de 3 de ses militants par la police gabonaise

L’Union nationale dénonce « l’enlèvement » de 3 de ses militants par la police gabonaise
Firmin Ollo, Mathurin Ovono et Ballack Obame les trois militants de l’UN arrêtés hier © 2019 D.R./Info241

Les suites de l’enquête sur le coup d’Etat militaire du 7 janvier dernier ? L’union nationale (UN, opposition radicale) a dénoncé dans un communiqué hier « l’enlèvement » par la police gabonaise de trois de ses militants. Il s’agit de Firmin Ollo, président du mouvement des jeunes de ce parti et de deux autres membres de son bureau : Ballack Obame et Mathurin Ovono. Le parti exige dors et déjà leur libération sans délai".

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Selon le communiqué de ce parti d’opposition parvenu à notre rédaction, cette arrestation considérée comme un enlèvement par l’UN, serait consécutive à leur proximité supposée avec le lieutenant Kelly Ondo Obiang qui avait appelé, avec d’autres militaires de la Garde républicaine, au renversement du régime d’Ali Bongo. Les trois militants auraient été arrêtés hier à Libreville.

Sans détour, le parti de Zachary Myboto « condamne cette énième arrestation de ses jeunes en dehors de tout cadre légal ». L’Union nationale en profite donc pour mettre en garde « les responsables » de cet enlèvement de militants de l’opposition sur « sur ce qui pourrait leur arriver », souligne le communiqué signé du secrétaire exécutif Minault Maxime Zima Ebeyard.

Le parti d’opposition gabonaise « attire en outre l’attention de la communauté nationale et internationale sur cette habitude des autorités gabonaises à priver de liberté toutes les personnes qui s’opposent de façon assumée à la dictature au pouvoir au Gabon ». Avant d’exiger « la libération sans délai » de ses 3 militants victimes de cette chasse aux sorcières.

Rappelons que le 7 janvier, le lieutenant Kelly Ondo Obiang et plusieurs autres militaires de l’armée gabonaise avaient appelé à un soulèvement populaire en prenant d’assaut la radio nationale. Alors que beaucoup de doutes subsistent sur la crédibilité de ce « coup d’Etat » qui n’a pas été condamné par le principal concerné Ali Bongo, il semblerait que la police gabonaise poursuive sa traque de supposés complices en s’attaquant aux jeunes proches de l’opposition.

@info241.com
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