Le président gabonais, Ali Bongo, a repris hier par Makokou (Ogooué Invindo) sa tournée dite republicaine entamée mardi puis stoppée samedi derniers. Arrivée à Mekambo, le chef de l’Etat, en tournée de séduction, a promis ressusciter le projet Belinga que son père n’avait pu faire aboutir avant lui, malgré l’ambition affichée.
La tournée republicaine à forte consonance de précampagne électorale curieusement avec des fonds publics et tous les arcanes de l’Etat, du président gabonais, Ali Bongo a repris ce mercredi par la province de l’Ogooué-Ivindo. Après les provinces de la Nyanga, de la Ngounié et du Moyen-Ogooué la semaine dernière, le numéro un gabonais, candidat à sa propre suscession à la présidentielle du 27 août, tente de rallier à sa cause les populations sur les prouesses de son premier mandat qu’il juge lui-même élogieux.
De passage à Mekambo, la ville du fer et de l’épineux projet Belinga qui aura eu raison de la determination du feu président Omar Bongo, Ali Bongo a ainsi promis faire renaitre ce projet d’exploitation du fer dont le feu président gabonais avait promis la matérialisation sans réellement y parvenir.
Dans la « ville du fer », comme l’ont baptisé les habitants de Mékambo, le chef de l’Etat s’est engagé à faire renaitre le projet d’exploitation du gisement dit de Belinga pour développer véritablement la province et permettre aux Ogivins une plus grande "égalité des chances", du nom du recent programmé vanté à cor et à cri par l’executif sortant.
Selon la présidence gabonaise, l’axe routier Ovan- Makokou (98 kilomètres), qui est actuellement en cours de construction, permettra cette fois d’envisager concrètement l’exploitation de ce qui constitue le plus grand gisement de fer du Gabon, évalué à plus d’un milliard de tonnes de réserve de fer.
Il ne reste donc plus aux populations d’esperer un nouveau mandat d’Ali Bongo à la tête du pays pour voir poindre ce projet d’exploitation titanesque dont Ali Bongo a plutot attribué l’echec non pas à son père mais à son actuel challenger à la présidentielle, Jean Ping, alors ministre des mines. Des pics contre ses opposants qui n’expliquent toujours pourquoi c’est désormais à la veille de la présidentielle, que l’actuel executif songe à sortir ce projet des placards présidentiels après les échecs cuisants des gouvernements précedents.
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