Ivresse

France : un fils d’Omar Bongo se fait conduire par une « diplomate » ivre

France : un fils d’Omar Bongo se fait conduire par une « diplomate » ivre
Une voiture de police française © 2014 D.R./Info241

Un des fils d’Omar Bongo s’est rendu au commissariat de Saint-Denis en France dimanche matin dernier pour défendre une femme qui conduisait le véhicule dans lequel il se trouvait. Comme argument pour lui éviter le tribunal et les sanctions, il aurait montré son passeport et dit que celle-ci était diplomate.

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C’est en voyant la voiture zigzaguer que les policiers ont décidé d’intervenir. Et pourtant, il n’était que 9 h 30 dimanche 6 juillet rue de Landy à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) quand les fonctionnaires ont souhaité contrôler la femme qui se trouvait au volant d’une voiture avec à son bord plusieurs passagers.

La conductrice, en état d’ivresse, a alors été conduite au commissariat non loin. Les passagers l’auraient alors suivie au poste. Parmi eux, pas n’importe qui puisque figurait un des fils de l’ancien président du Gabon Omar Bongo et frère de l’actuel président Ali Bongo Ondimba, selon une information du quotidien Le Parisien confirmée par une source proche du dossier.

Pas de privilège

Une fois sur place, la conductrice n’est « même pas parvenue à souffler dans le ballon » selon une source proche du dossier. Le fils de l’ancien président aurait alors tenté de la sauver de cette situation en montrant aux fonctionnaires son passeport diplomatique gabonais qui lui garantit l’immunité. « Il a même dit que cette femme était diplomate, précise la source proche du dossier. Aucun document ne l’atteste et après vérification, il semble que c’est faux ».

Du fait de son état, son placement en garde à vue a été différé. « Elle était extrêmement ivre. On se demande comment elle pouvait ’conduire’ et surtout comment d’autres l’ont laissée au volant ». Entendue plus tard dans la journée après avoir été placée en cellule de dégrisement, la conductrice, dont ni l’âge ni l’identité n’ont été révélés, devrait être prochainement convoquée au tribunal pour répondre de ce délit. Une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable) pourrait lui être proposée.

Pour ces faits, elle encourt une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros soit près de 3.000.000 F.CFA, la suspension (jusqu’à 3 ans) voire l’annulation de son permis, l’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant et jusqu’à deux ans de prison. Une soirée très arrosée dont l’addition risque d’être salée.

Source : Metronews.fr

@info241.com
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