Le Gabon stagne à la 94e place mondiale de l’indice de perception de la corruption 2015
Le Gabon conserve la 94ème place mondiale de l’indice de perception de la corruption (IPC) 2015 de l’ONG Transparency international publié mercredi à Berlin. Le Gabon fait tout de même bonne figure sous-régionale en se hissant 1er de la zone CEMAC.
L’IPC de Transparency international, classe les pays en fonction du degré de corruption perçue dans les administrations publiques et la classe politique. Quoique 94ème mondial de ce rapport 2015 sur l’évolution de la corruption dans le pays du monde, le Gabon est placé 1er dans la zone CEMAC devant le Cameroun, la Guinée Equatoriale, la République centrafricaine, le Congo (Brazzaville), le Tchad.
Le Gabon occupe la 3ème place dans la sous-région de la CEEAC derrière le Rwanda et Sao-Tomé et principe. Il perd deux places au niveau continental où il régresse à la 18ème place contre la 16ème en 2014.
La carte interactive de l’IPC 2015
Sur les dix premiers pays africains, le Botswana en tête, arrive en 31ème position, est le premier pays africains où sévit moins la corruption. Il est suivi respectivement de du cap vert (31ème) des Seychelles (43ème), de l’île Maurice (47ème), du Lesotho (55ème), de la Namibie (55ème), du Rwanda (55ème), du Ghana (61ème) de l’Afrique du Sud (67ème) et du Sénégal (67ème).
Au niveau mondial, le Danemark occupe la première place, tandis que les Etats unis et la France occupent respectivement la 17ème et la 26ème place. A l’analyse du classement de cette année, le Soudan, la Corée du Nord et la Somalie sont perçus comme les pays les plus corrompus au monde, contrairement au Danemark, à la Nouvelle-Zélande et la Finlande, considérés comme les pays où sévit moins la corruption.
Dans l’ensemble, deux tiers des 168 pays évalués pour l’indice 2015 obtiennent une note inférieure à 50, sur une échelle allant de 0 (perçu comme fortement corrompu) à 100 (perçu comme très peu corrompu).
Ce classement concerne les pays notés de 0 à 100 points, du plus corrompu au plus vertueux, par des experts de grandes organisations comme la Banque mondiale ou la Banque africaine de développement.
Avec TI et AGP
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