’’Nous réclamons, la réouverture des écoles des santés fermés depuis huit ans. Le personnel de santé doit être formé afin de satisfaire aux exigences du métier qui évolue au fil des années. Depuis près de 12 ans, ce personnel soignant n’a plus bénéficié d’avancement sur le plan administratif, bloquant ainsi leurs carrières’’, a déclaré le président du SYNAPS, Serge Mikala Moudanga.
Au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Libreville, le personnel soignant ne reçoit qu’une dizaine de femmes en salle d’accouchement dans la journée. Les autres parturientes sont orientées vers des structures privées ou simplement priées de regagner leurs domiciles.
Selon, une sage-femme travaillant dans cet hôpital, en temps normal, la structure accueille près d’une soixantaine de femmes en accouchement.
Au service des urgences, seuls les cas jugés graves sont admis, a indiqué pour sa part un médecin urgentiste qui subit le diktat des personnels soignants.
La grève lancée par le SYNAPS touche également les autres hôpitaux publics de Libreville et gagnerait de manière graduelle ceux de l’intérieur du pays.
Selon Mikala Moudanga, des négociations sont ouverte avec le ministre de la Santé, mais ses camarades n’entendent pas céder sans que leur principale revendication ne soit pas satisfaite.
Samedi denier, le Premier ministre gabonais, le professeur Daniel Ondo a rencontré les leaders syndicaux en vue de désamorcer la tension qui prévaut sur le front social au Gabon.
D’autres syndicats ont annoncé qu’ils déclencheraient des mouvements de grève dans les tous prochains jours si leurs cahiers de charge ne sont pas pris en compte par le gouvernement.
Source : APA
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