Ouverture de la 2e session du Conseil national de la démocratie à Libreville
Les deuxièmes assises de la session plénière du Conseil national de la démocratie (CND) du Gabon se sont ouvertes hier à Libreville. L’institution décriée par une partie de l’opposition gabonaise présentée comme une « coquille vide » et une « diversion », tentera pendant 8 jours de faire mentir ses détracteurs. Les travaux prendront fin le 7 novembre.
La toute première session du CND s’était tenue en fin juillet durant 10 jours pour jeter les bases d’un dialogue politique qui se fait toujours attendre dans les faits. En ouvrant les présents travaux, le président du CND, Me Séraphin Ndaot Rembogo est longuement revenu sur l’attachement de son institution à améliorer le processus démocratique enclenché dans notre pays depuis 1990 au sortir de la conférence nationale.
Le gouvernement gabonais représenté par Daniel Ona Ondo et son ministre chargé des Relations avec les institutions constitutionnelles, Léon Nzouba, a bien voulu montrer son attachement à l’amélioration du processus démocratique en cours dans notre pays.
Une vue des participants
Pour sa part, le président du CND a montré, si besoin en était encore, l’importance de son institution, qui n’est rien d’autre qu’un organe de médiation et de dialogue entre acteurs politiques et partis politiques. Les participants ont été aussi longuement édifiés sur le fait que le CND est aussi un organe de régulation de la démocratie gabonaise.
Ces assises qui s’achèvent le 7 novembre 2015, vont, très certainement, déboucher sur des conclusions et des recommandations pertinentes, dans l’intérêt supérieur de la Nation, avec pour objectif final, la consolidation et la pérennité de la démocratie gabonaise.
Né des accords signés Paris en 1994 par la classe politique gabonaise, le CND a été mis en place par une loi du 15 avril 1996. Mais cet organe n’a jamais réellement joué le rà´le pour lequel il a été crée, suscitant la défiance et la méfiance des partis de l’opposition.
Bien que le CND ait été entièrement remodelé dans sa composition et consolidé dans ses missions, par une ordonnance du 29 janvier 2015, les partis de l’opposition réclament plutôt l’ouverture d’un véritable dialogue national pour débattre des problèmes de la République.
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